Il semble y avoir maintenant une évolution. On pourrait aboutir à l'adoption du système canadien ou à une norme repère qui se baserait sur le rendement moyen d'un assureur.
L.A. - L'Industrielle a mieux survécu que les autres assureurs à la crise financière. Comment cela s'explique-t-il ?
Y.C. - Quelques facteurs sont à mentionner. De 2003 à 2007, on a connu de bonnes années de rendement, mais on a quand même chaque fois baissé nos hypothèses actuarielles de rendement. On a commencé à gérer la compagnie en tenant aussi pour acquis que les taux d'intérêt demeureraient bas. On a aussi organisé nos fonds distincts de manière à gérer le risque de garantie en faisant notamment varier les échéances de garanties .
Ces décisions nous ont probablement coûté 2 % de rendement de l'avoir par année quand tout allait bien. Pendant la crise cependant, nous n'avons enregistré des pertes que pour un seul trimestre.