C'est le temps du ménage dans vos placements

Publié le 19/02/2011 à 00:00, mis à jour le 28/02/2011 à 12:24

C'est le temps du ménage dans vos placements

Publié le 19/02/2011 à 00:00, mis à jour le 28/02/2011 à 12:24

Par Dominique Beauchamp
Encaisser des gains dans les fonds sectoriels

Les investisseurs commettent souvent l'erreur de réinvestir dans les fonds qui se sont le plus appréciés récemment, soutient Fabien Major, conseiller en sécurité financière et fonds d'investissement, chez Major Gestion d'Actifs. Au contraire, leur réflexe devrait être d'élaguer les fonds qui ont le plus gagné et de déplacer leur capital vers ceux qui traînent de la patte, dit-il.

Il ne s'agit pas ici de tourner le dos aux fonds performants, car la conjoncture peut leur être encore favorable. Toutefois, il est toujours sage de profiter d'une période d'appréciation pour ramener leur poids à leur répartition d'origine. La reprise boursière a notamment donné beaucoup de tonus à certaines catégories de fonds sectoriels en 2010. Les fonds de ressources naturelles, de métaux précieux et de PME canadiennes ont grimpé de 20 à 57 %, l'an dernier.

Les fonds de revenus, les fonds de titres à rendement élevé ainsi que les fonds immobiliers ont aussi nettement surclassé le rendement de la Bourse en 2010, parce que les investisseurs s'y sont rués à la recherche de distributions régulières et de solutions de rechange aux maigres taux d'intérêt.

" Nous réduisons la proportion de ces fonds plus volatils pour qu'ils reprennent leur position de départ ", dit Michel Marcoux, président d'Avantages Services Financiers.

" Les fonds immobiliers sont intéressants si on est disposé à accepter que leur rendement futur se limitera surtout à la distribution ", ajoute M. Major.

" Je ne placerais pas d'argent frais dans les fonds immobiliers ", suggère pour sa part Dave Paterson, président de Paterson and Associates.

Diversifier à l'étranger

La Bourse canadienne et le huard brillent depuis presque 10 ans. Le moment est donc opportun d'investir davantage dans les fonds d'actions américaines, internationales ou mondiales, recommandent la plupart des conseillers. " Le Canada est déjà placé sur un piédestal. Cela m'indique que les rendements futurs ont de meilleures chances d'être supérieurs à l'étranger au cours des prochaines années ", dit Dan Hallett, de HighView Financial Group.

L'investisseur profite ainsi de la force de notre devise pour acheter des fonds étrangers à bon prix. De plus, celui-ci pare à la possibilité que l'avancée canadienne se renverse à l'avenir et remédie à la surconcentration de la Bourse canadienne, soutiennent tour à tour les experts.

D'ailleurs, les ressources naturelles comptent à elles seules pour la moitié de la valeur de l'indice S&P/TSX, précise Hélène Gagné, de PWL Capital.

" Plus que jamais, la diversification internationale est nécessaire. Un investisseur qui le désire peut se protéger des fluctuations des devises en divisant ses placements également dans des fonds qui neutralisent l'effet du change à l'aide de produits dérivés et des fonds qui ne le font pas ", ajoute Hélène Gagné, associée de PWL Capital.

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