Si l'épargne-retraite est au coeur de cette diversification, assurez-vous de sélectionner le bon instrument. Prenez le temps de choisir entre un régime de retraite individuel (RRI), un REER ou un CELI. " Ce choix est complexe, rappelle M. Gladu. Il faudra souvent faire appel aux services d'un actuaire et faire de nombreux calculs pour déterminer quelle est la meilleure solution. Chose certaine, une entreprise dont les activités sont très cycliques devrait éviter de mettre en place un régime de retraite individuel (RRI), qui l'obligera à contribuer lors des périodes creuses. "
Enfin, pour protéger vos biens personnels d'une possible défaillance de votre entreprise, vous pourriez trouver judicieux de vous éloigner de la propriété véritable. " Pour ce faire, vous pouvez créer une fiducie familiale ou une compagnie de gestion qui détiendra les parts à votre place, dit M. Gladu. Vous conserverez le contrôle de votre entreprise, mais indirectement. "
L'assurance : l'alliée du patron
Par ailleurs, avoir une protection d'assurance appropriée à ses besoins est essentiel à la prospérité de son entreprise. " Il existe trois grandes familles de risques : les dommages que pourrait subir votre entreprise en cas de sinistre, les dommages qu'elle pourrait causer aux autres, et, enfin, les malchances (par exemple : maladie, invalidité, décès) qui pourraient frapper le personnel clé ", précise M. Veillette.
Pour dormir sur vos deux oreilles, prenez soin d'acheter les assurances indispensables et d'avoir une protection adéquate.
Employez aussi des stratégies pour maximiser les retombées financières. " Par exemple, dans le cas de l'assurance vie, vous pourriez opter pour un scénario où chaque actionnaire souscrit personnellement à une assurance sur chacun de ses homologues, souligne M. Veillette. Au décès d'un actionnaire, les autres bénéficieront ainsi, en franchise d'impôt, de la prestation versée par l'assurance. "