Certains signes ne trompent pas. Forage Chibougamau a dû licencier 150 personnes, sur un total de 250, depuis deux mois. Le chiffre d'affaires est en baisse de 70 % par rapport à l'an dernier. Les foreuses sont stationnées dans la cour, au lieu d'être actives dans les camps d'exploration. « En janvier, j'en avais 22 de sorties, cette semaine je n'en ai que six. J'ai bien peur qu'on retourne aux niveaux de 2008 », indique le propriétaire de l'entreprise, Steve Larouche.
Chez Whapchiwem, une société d'hélicoptères crie établie à Radisson, le directeur général Michel Côté sent lui aussi un ralentissement des affaires. « Heureusement que nous transportons des matériaux de construction dans les camps des autochtones ! Car, dans le secteur minier, les périodes d'utilisation d'hélicoptères raccourcissent. »
Des financiers plus frileux