L'exploration minière ralentit

Publié le 29/09/2012 à 00:00, mis à jour le 02/10/2012 à 09:43

L'exploration minière ralentit

Publié le 29/09/2012 à 00:00, mis à jour le 02/10/2012 à 09:43

Par Suzanne Dansereau

Des financiers plus frileux

La prospection dans la Baie-James, comme ailleurs, connaît un ralentissement. Pour la mise en valeur, la situation est moins grave, mais quand même inquiétante. Plusieurs sociétés d'exploration ont dû réduire leurs budgets après avoir eu du mal à trouver de l'argent sur les marchés financiers.

« Le prix des métaux ayant chuté depuis l'été 2011, les investisseurs se tiennent loin des projets qui n'ont pas encore atteint l'étape du calcul des ressources minérales sur leurs propriétés. Ils préfèrent investir dans les projets miniers avancés, où les ressources sont connues et pour lesquels on est près de la construction d'une mine », explique Yvon Trudeau, directeur adjoint de la Société québécoise d'exploration minière (SOQUEM).

Ainsi, le forage du projet de lithium James Bay a été arrêté, parce qu'à la suite d'une fusion, l'acquéreur australien Galaxy Ressources a choisi de privilégier l'Amérique du Sud.

Chez Abitex, aucun travail n'a été effectué en 2012 sur les deux projets d'uranium dans les monts Otish, Lavoie et Epsilon. « Nous attendons la résolution de la crise européenne », signale Yves Rougerie, président et chef de la direction de l'entreprise.

Wemindji Exploration vient quant à elle de fermer ses portes. « Je m'attends à ce que la prospection minière soit marginale d'ici un an et demi », lance Jack Blacksmith, président du Fonds d'exploration minérale cri.

Une année qui s'annonce difficile

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.