Après son départ du Japon, M. Charest s'arrêtera le 28 août en terrain connu pour son troisième séjour en Chine depuis 2005.
Jusqu'au 2 septembre, le premier ministre et la délégation commerciale visiteront les villes de Pékin, Shanghai et Jinan.
Les relations commerciales entre le Québec et la Chine ont beaucoup progressé au cours des dix dernières années. Le volume des échanges avec la Chine est passé de 2,8 pour cent en 2001 à 7,7 pour cent en 2009.
La Chine est aujourd'hui le troisième marché d'exportation du Québec derrière les États-Unis et la Grande-Bretagne mais la balance commerciale favorise nettement le géant asiatique.
Les dernières données disponibles font état d'un déficit de la balance commerciale de près de 6 milliards $. Québec espère réduire l'écart grâce notamment au "boom" des richesses naturelles.
Le premier ministre fera là aussi la promotion du Plan Nord mais entend ratisser plus large.
Les entreprises québécoises inscrites à la mission proviennent de secteurs divers, comme l'aéronautique, les technologies de l'information, le multimédia et les services.
Spécialisée dans la conception Web, la société Absolunet, de Boisbriand, espère trouver des partenaires chinois pour son application mobile pour tablettes électroniques.
Les perspectives d'affaires sont intéressantes mais il vaut mieux modérer les attentes, a déclaré Charles Desjardins, associé vice-président ventes et marketing.
M. Desjardins a pris part à quelques missions commerciales par le passé et en a tiré des leçons.
"Le marché chinois est complexe et a ses particularités. Si on pense pouvoir faire des milliards de dollars, on risque davantage de se faire copier. On a des espoirs modestes mais j'espère échanger avec eux. Je suis un homme réaliste", a expliqué M. Desjardins.
"Généralement, quand on part avec des attentes trop élevées, on risque d'être déçu. Faut y aller tranquillement dans les missions commerciales", a-t-il poursuivi.