Installez sous le même toit une société pharmaceutique et une entreprise en alimentation, vous obtenez Bio-K+.
Née en 1994 de l’association entre un microbiologiste et un ancien président du Bureau laitier du Canada, l’entreprise de Laval fabrique et distribue partout en Amérique du Nord une gamme de produits probiotiques à base de lait, de soya et de riz. Des produits vendus tant en épicerie qu’en pharmacie.
Découvertes récemment, les vertus des « bonnes bactéries » essentielles à la flore intestinale ont aujourd’hui un avenir... florissant.
« Nous avons été précurseurs dans le domaine des pro-biotiques, dit Isabelle Chevalier, vice-présidente de Bio-K+. À nos débuts, les gens étaient sceptiques quand on leur parlait de l’importance des bactéries amies.
Plus maintenant. »
Il faut dire que les grandes marques de yogourt ont, à grand renfort de publicité, contribué à faire entrer le mot « probiotique » dans le langage courant. Mais pour Bio-K+,
il reste encore beaucoup à faire pour vendre les vertus de ces bactéries.
Au cours des prochaines années, la PME misera non pas sur le marketing, mais sur la recherche clinique pour prouver l’efficacité thérapeutique de ses produits. « Jusqu’ici, dit Isabelle Chevalier, les résultats sont très encourageants. En raison de l’adoption de réglementations plus sévères concernant les allégations sur les probiotiques, nous sommes persuadés que l’entreprise profitera des retombées de nos investissements en recherche. »
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