M. Gauthier pense cependant qu’il ne faut pas ignorer la situation économique pour autant. « Il y a un enthousiasme parce que le marché de l’immobilier va bien aux États-Unis et cela devrait se poursuivre, constate-t-il. L’impact sur la création d’emploi est tangible, mais il n’y en a pas nécessairement pour les sociétés américaines. Il ne faut pas oublier que la récession en Europe aura un impact important sur leurs chiffres d’affaires. »
L’herbe est-elle plus verte ailleurs ?
Une prise de profit pourrait pointer son nez à court terme, mais les particuliers doivent se demander s’il y a une solution de rechange à long terme, rappelle Jean-René Ouellet. « Les gens ont le choix entre des obligations dont le prix ne peut plus augmenter ou le marché boursier », illustre-t-il.
M. Ouellet rappelle que 75% des sociétés du S&P 500 ont battu les attentes au quatrième trimestre. C’est le meilleur taux depuis un an et demi. « Lorsqu’on sait qu’il n’y a pas eu de recul de 3% depuis 110 jours, c’est sûr qu’on peut s’attendre à une correction, ajoute-t-il. Les investisseurs ont stationné d’importantes sommes dans les liquidités, qui ne procurent aucun rendement. Ils attendent une correction pour redéployer leur capital. »