À 16h, la Bourse de Toronto augmentait de 220 points, à 10 922 points. «La hausse du prix de l'or explique en partie ce rebond», indique Carlos Leitao, stratège et économiste en chef, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne. De fait, l'once d'or bondissait en fin de journée de 19 dollars, ou 1,96%, à 998 dollars américains, au Nymex.

De leur côté, le titre de Barrick Gold était en hausse en fin de journée de 4%, à 55,52 dollars, et celui d'Agnico-Eagle Mines de 5,2%, à 72,72 dollars, soit son niveau le plus élevé depuis février dernier.

Cet intérêt soudain pour l'or peut lui-même s'expliquer par la divulgation, ces derniers jours, de statistiques mitigées sur la situation économique aux États-Unis (emploi, chômage, immobilier, etc.). Et aussi par le fort rebond enregistré hier sur les marchés boursiers chinois, laissant supposer un regain d'intérêt de la Chine pour, entre autres, les matières premières. D'ailleurs, le sous-indice Basic Materials progressait de 3,7% à la Bourse de Toronto, et celui Industrials, de 3,3%.

Wall Street dans l'expectative

À New York, le Dow Jones augmentait à la clôture de 63 points, à 9 344 points, le S&P/500 de 8 points, à 1 003 points, et le Nasdaq de 16 points, à 1 983 points.

Ces hausses timides découlent vraisemblablement de statistiques mitigées divulguées au fil de la journée : la légère baisse du nombre de nouveaux inscrits au chômage, l'ISM des services qui demeure en août sous la barre des 50 points, etc.

«Les investisseurs américains sont, en fait, dans l'attente de la divulgation des chiffres officiels du chômage, qui aura lieu demain», dit M. Leitao.

Le pétrole recule légèrement

Le prix du baril de pétrole brut pour livraison en octobre reculait en fin de journée de 9 cents (0,13%), à 68,17 dollars américains, au Nymex.

Quant à la devise canadienne, elle s'échangeait contre 90,68 cents américains.