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Les marchés américains ont terminé en légère baisse lundi, l’enthousiasme provoqué par l’annonce que la Chine permettrait plus de flexibilité sur la variation de la valeur de sa devise cédant la place en après-midi à des prises de profit et au doute sur les réelles intentions de la Chine. La Bourse de Toronto a pour sa part enregistré des gains modestes.
À Toronto, le S&P/TSX a avancé de 8,5 points, à 11 936 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones a reculé de 8,2 points, à 10 442 points, le S&P 500, de 4,3 points, à 1113 points, et le Nasdaq, de 20,7 points, à 2289 points.
En matinée, plusieurs indices affichaient pourtant des progressions dans les trois chiffres.
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De nombreux pays dont les États-Unis réclamaient depuis longtemps une devise chinoise librement négociée sur le marché monétaire ou à tout le moins avec une valeur rajustée à la hausse.
Plusieurs capitales du monde soutenaient que la valeur du yuan, maintenue artificiellement basse, favorisait les exportations chinoises et créait des déséquilibres dans l’économie globale.
Des investisseurs restent toutefois sceptiques quant aux réelles intentions de la Chine et au moment où se produira l'appréciation du yuan.
«Il est trop tôt pour dire qu’il s’agit d’un changement fondamental. Il y a beaucoup de spéculation à propos de quand la Chine laissera effectivement le yuan flotter», a ainsi mentionné Adrian Cronje, chef des investissements à la firme américaine Balentine.
En entrevue à lesaffaires.com, Luc Girard, directeur groupe conseil en portefeuilles chez Valeurs mobilières Desjardins, a également prôné une certaine retenue. «Il est certain que le yuan va finir par s’apprécier, mais il faut penser que ça se fera de façon graduelle», a-t-il dit.
Notons par ailleurs aujourd’hui le bond de 14,5% du titre de la pharmaceutique Biovail dans la foulée de l’annonce de son regroupement avec la californienne Valeant, dans une transaction qui offre 3,2 milliards $ US en actions et liquide aux investisseurs de cette dernière.
La nouvelle entreprise portera le nom de Valeant Pharmaceuticals International. Elle pourra compter sur une «présence nettement améliorée» en Amérique du Nord et sur des activités dans huit autres pays, ont indiqué les deux compagnies.
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