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La situation de l’emploi a continué de hanter les investisseurs aux États-Unis et a fait plonger les indices des Bourses dans le rouge jeudi, ce qui a arrêté la progression enregistrée ces trois derniers jours.

Le nombre de demandes d’assurance-chômage au sud de la frontière a grimpé de 12 000 demandes la semaine dernière, pour atteindre 500 000 demandes. Ce niveau n’avait pas été atteint depuis la mi-novembre 2009 et a dépassé les attentes de tous les analystes sondés par Bloomberg.

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C’est sans compter que la production manufacturière a également soulevé beaucoup d’inquiétudes au sud de la frontière.

Si la nouvelle a dirigé la Bourse de New York vers une autre perte importante en moins de deux semaines, celle de Toronto s’en est mieux tirée.

C’est que le secteur des technologies de l’information a connu une poussée de plus de 2,2 % qui l’a aidé à moins couler que Wall Street.

Le dollar canadien a également pris du plomb dans l’aile, en perdant depuis ce matin plus d’un cent par rapport à son vis-à-vis américain.

Le S&P/TSX de Toronto a reculé de 70,90 points, à 11 710,18 points. Le Dow Jones à New York a subi une baisse plus sévère, lâchant 144,33 points, à 10 271,21 points.

Le Nasdaq de son côté a tombé de 36,75 points, à 2 178,95 points, pendant que le S&P 500 a chuté de 18,53 points, à 1 075,63 points.

Le baril de pétrole a baissé de 0,99 $ US, à 74,43 $ US, alors que l’once d’or a profité de la situation et gagné 4,10 $ US, à 1 233,80 $ US.

Le dollar canadien a piqué du nez de 1,00 cent US, à 96,19 cents US.

« À moins que l’on connaisse une création d’emplois durable, la consommation restera sous els attentes et les acteurs du marchés garderont leur attention sur la croissance économique. De plus, il y a une plus grande probabilité de voir une récession à double creux », a affirmé Chad Morganlander, gestionnaire chez Stifel Nicolaus & Co, au New Jersey.

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