"Nous ne savons pas qui va l'emporter et nous ne le saurons peut-être pas avant mercredi matin", a-t-il expliqué.
De plus "nous ne savons pas comment va réagir le marché" une fois qu'il aura été établi sans contestation possible qui est le gagnant, a-t-il ajouté.
Wall Street semble "plutôt voter pour Romney", réputé plus proche du monde des affaires et "du genre à pencher pour l'austérité", ce qui favoriserait l'équilibre budgétaire.
Mais les investisseurs apprécient aussi grandement "tout l'argent gratuit" injecté dans l'économie américaine grâce à la politique monétaire accommodante de la banque centrale des Etats-Unis sous l'administration de M. Obama, selon M. Blicksilver.
Dans ce contexte, le seul indicateur économique majeur diffusé dans la journée aux Etats-Unis n'a pas suffi à rassurer nettement les opérateurs.
Selon l'association professionnelle ISM, l'activité dans les services a en effet enregistré en octobre une baisse légèrement plus marquée que prévu, cédant 0,9 point par rapport au mois précédent pour atteindre 54,2% alors que le consensus des analystes tablait sur 54,5%.
Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,684% contre 1,726% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,871% contre 2,917%.