Les investisseurs étaient aussi rassurés par la publication d'un indice montrant que la contraction de l'activité dans la zone euro, à la fois dans la production industrielle et les services, avait ralenti en janvier et atteignait même son plus haut niveau en dix mois.
Aussi, alors que la chute des indices new-yorkais lundi avait notamment été déclenchée par les incertitudes sur la zone euro, "les investisseurs n'avaient aujourd'hui plus de raisons pour continuer à liquider" leurs actifs, a remarqué Steven Rosen, de la Société Générale.
"Si on prend en compte les deux dernières séances, il n'y a au final pas beaucoup de changement", a de son côté remarqué Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, pour qui ce mouvement de balancier correspond à un ajustement des portefeuilles après les forts gains enregistrés par Wall Street au mois de janvier.
Le marché obligataire s'affichait à la baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a avancé à 2,016% contre 1,973% lundi soir et celui à 30 ans à 3,221% contre 3,177%.