Après une pause la veille, les Bourses nord-américaines sont reparties en hausse mardi.
Stimulé par le secteur des technologies de l’information, l’indice S&P/TSX a regagné 28 points (+0,22 %) pour clore la séance à 12 745 points.
Encore une fois, c’est BlackBerry qui a dicté l’allure de la journée. L’appareil Z10 a atterri entre les mains des consommateurs aujourd’hui. L’entreprise a enregistré des ventes records de son nouveau téléphone intelligent. Les investisseurs ont salué l’exploit en soulevant la valeur du titre d’un autre 6 %. L’action avait déjà gagné 15 % hier.
À New York, la Bourse est repartie à la hausse, soutenue par des indicateurs économiques de bonne tenue des deux côtés de l'Atlantique: le Dow Jones a gagné 0,71% et le Nasdaq, dopé par Apple, 1,29%.
Le Dow Jones Industrial Average a avancé de 99,22 points à 13.979,30 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 40,41 points à 3.171,58 points.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 a progressé de 1,04% (+15,58 points) à 1.511,29 points.
"Après le fort déclin enregistré hier, les marchés américains se sont solidement repris grâce notamment à des indicateurs faisant état d'une continuation de l'expansion de l'activité dans le secteur des services aux Etats-Unis et à un ralentissement de la contraction de l'activité dans la zone euro", ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
De fait, si l'activité a ralenti en janvier dans les services aux Etats-Unis selon un indice publié par l'association professionnelle ISM, nombre d'observateurs mettaient surtout en avant le fait que ce secteur continuait de croître.
Les investisseurs étaient aussi rassurés par la publication d'un indice montrant que la contraction de l'activité dans la zone euro, à la fois dans la production industrielle et les services, avait ralenti en janvier et atteignait même son plus haut niveau en dix mois.
Aussi, alors que la chute des indices new-yorkais lundi avait notamment été déclenchée par les incertitudes sur la zone euro, "les investisseurs n'avaient aujourd'hui plus de raisons pour continuer à liquider" leurs actifs, a remarqué Steven Rosen, de la Société Générale.
"Si on prend en compte les deux dernières séances, il n'y a au final pas beaucoup de changement", a de son côté remarqué Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, pour qui ce mouvement de balancier correspond à un ajustement des portefeuilles après les forts gains enregistrés par Wall Street au mois de janvier.
Le marché obligataire s'affichait à la baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a avancé à 2,016% contre 1,973% lundi soir et celui à 30 ans à 3,221% contre 3,177%.