L’or a profité de la nervosité ambiante avec un rebond d’un peu plus de 3%. « L’or est redevenu aujourd’hui une valeur défensive », constate Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marchés des capitaux.
Traditionnellement considéré comme une valeur refuge, l’or n’a pas tenu ce rôle dernièrement, car elle a glissé, comme l’ont fait le pétrole et les actions. Le dollar américain s’était présenté comme l’ultime valeur refuge.
Les obligations américaines auront aussi agi comme valeur refuge. À la fermeture, le rendement des obligations américaines de 10 ans est de 1,46%. Celui du 10 ans allemand est de 1,17%.
La flambée de l’or aura permis au S&P/TSX de connaître une descente moins abrupte. Appart, le secteur des matériaux bondit de près de 4% alors que les neuf autres secteurs qui composent l’indice canadien sont au rouge.
L’aurifère Barrick Gold explose de 7,61% à 43,68$, quelques minutes avant la fermeture. Plus près de chez nous, la montréalaise Semafo bondit de 11,81% à 5,87$.
Le pétrole, pour sa part, efface un peu plus de 3% de sa valeur à New York. À Toronto, le secteur de l’énergie perd, lui aussi, plus de 3%.
Cette semaine, le S&P/TSX a effacé 1,87% de sa valeur. En mai, le S&P/TSX à Toronto a perdu 6,6%.
Les cotes (pages suivantes)