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Les chiffres décevants sur l’emploi dévoilés vendredi ont semé le doute sur la reprise fragile aux États-Unis. Wall Street a enregistré sa pire journée de l’année pour conclure une semaine au rouge.
Les principaux indices nord-américains ont effacé plus de 2% de leur valeur. Le Dow Jones a effacé ses gains de l’année 2012. Le S&P 500, qui compte les 500 plus importantes capitalisations boursières américaines, se trouve 10% sous son sommet des 52 dernières semaines, le seuil généralement reconnu comme une correction. C’est la première fois que l’indice se trouve sous sa moyenne des 200 derniers jours en 2012.
Cette semaine, le S&P 500 a perdu 3% de sa valeur, le Dow Jones recule de 2,70% et le Nasdaq s’enfonce de 3,21%.
Jeudi, les indices avaient terminé le mois de mai sur une mauvaise note. Le S&P 500 a connu sa pire baisse mensuelle depuis septembre avec un recul de 6,1%. Le Dow Jones avait perdu 6,2% et le Nasdaq reculait de 7,1%.
La surprise négative sur les données de l’emploi a été particulièrement forte. Même la prévision la plus pessimiste recensée par Bloomberg était finalement plus rose que la réalité.
Il s’est créé 69 000 emplois en mai. C’est beaucoup moins que la moyenne de 150 000 emplois espérés. Le taux de chômage a aussi augmenté à 8,2%.
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