Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 26/08/2022 à 08:01, mis à jour le 26/08/2022 à 08:05

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 26/08/2022 à 08:01, mis à jour le 26/08/2022 à 08:05

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers basculaient dans le rouge vendredi avant la publication d'un indicateur clé sur l'inflation aux États-Unis quelques heures avant la prise de parole très attendue du patron de la Banque centrale américaine (Fed). 

Après un début de séance dans le vert, les places européennes passaient dans le négatif vers 7h40, heure du Québec. 

En nette hausse à la clôture la veille, la Bourse de New York s'annonçait en repli vendredi. Les places asiatiques ont clôturé en ordre dispersé. Tokyo et Hong Kong ont terminé en hausse alors que Shanghai a perdu 0,31%. 

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones descendaient de 75,00 points (-0,23%) à 33 198,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de 14,25 points (-0,34%) à 4 186,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq reculaient de 59,50 points (-0,45%) à 13 096,50 points.

À Londres, le FTSE 100 baissait de 0,54 point (-0,01%) à 7 479,20 points. À Paris, le CAC 40 retraitait de 27,22 points (-0,43%) à 6 354,34 points. À Francfort, le DAX perdait 60,15 points (-0,45%) à 13 211,81 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 162,37 points (+0,57%) à 28 641,38 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a monté de 201,66 points (+1,01%) à 20 170,04 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de 1,04 $ US (+1,12%) à 93,56 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 1,38 $ US (+1,39%) à 100,72 $ US.

 

Le contexte

La prise de parole du patron de la Fed, Jerome Powell, à 10h00, heure du Québec, au deuxième jour du symposium de Jackson Hole où se retrouvent les banquiers centraux, est très attendue. 

Pour Neil Wilson, analyste chez Markets.com, deux questions seront à l'esprit de tous les investisseurs: «jusqu'où et pour combien de temps encore» la Fed poursuivra la hausse de ses taux directeurs pour lutter contre l'inflation, au risque de plomber l'activité économique. 

Toutefois, alors que les banques centrales américaine et européenne ont annoncé qu'elles prendraient leurs décisions au cas par cas et en fonction de la situation macroéconomique, «tout tourne désormais autour des données. Les chiffres de l'emploi la semaine prochaine et ceux de l'inflation qui suivront» dans les semaines à venir «seront sans doute plus importants», relativise M. Wilson. 

Dans l'immédiat, l'analyste insiste sur l'indicateur PCE, le préféré de la Fed pour suivre l'inflation et qui est attendu vendredi à 8h30.

Parmi les autres indicateurs que les investisseurs ont pu se mettre sous la dent, plusieurs concernent le contexte macroéconomique de plus en plus dégradé en Europe où l'inflation persiste, alimentée par la forte hausse des prix du gaz et les tensions avec la Russie liées à la guerre en Ukraine. 

Le moral des consommateurs allemands devrait continuer de s'enfoncer en septembre, tiré vers le bas par la perspective d'une nouvelle augmentation de la facture énergétique cet hiver, d'après une étude de l'institut GfK publiée vendredi tandis qu'au Royaume-Uni, les Britanniques ont appris la hausse de 80% à partir d'octobre du plafond tarifaire de l'énergie. 

En France néanmoins, le moral des ménages a légèrement rebondi en août après sept mois consécutifs de baisse. 

Jeudi, le prix du gaz naturel européen sur le marché de référence, le TTF néerlandais, a clôturé à 321 414 euros le mégawattheure, un nouveau record de clôture. Vers 6h35 vendredi, il baissait de 1,84% à 315 500 euros. 

Le cours du fabricant d'ordinateurs Dell (DELL) perdait 4,30% dans les échanges entre séances à New York vers 6h35 après la publication de résultats trimestriels dans un contexte de baisse de la demande pour les produits numériques. Le co-directeur des opérations de Dell Jeff Clarke a notamment fait état d'un «environnement difficile».  

Le titre du groupe textile Gap (GPS) grimpait de 7,19% vers 6h30 dans les échanges entre séances à New York après l'annonce de profits plus haut qu'attendu au deuxième trimestre, a rapporté l'agence spécialisée Bloomberg. Depuis le 1er janvier, il a perdu plus de 43% de sa valeur en Bourse. 

L'euro repassait au-dessus de la parité avec le billet vert à 1,0016 dollar américains (+0,41%). 

Le bitcoin baissait de 1,11% à 21 408 $ US. 

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