(AP Photo/Eugene Hoshiko)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes étaient en légère hausse mardi, dans l'attente de plusieurs indicateurs au cours d'une semaine amputée de la séance de vendredi, jour de publication de la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale.

Les indices boursiers à 7h45

Les contrats à terme du Dow Jones montaient de +74,00 points (+0,19%) à 39 773,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de +18,25 points (+0,35%) à 5 296,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de +87,00 points (+0,47%) à 18 600,50 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de +0,44 point (+0,01%) à 7 918,01 points. À Paris, le CAC 40 avançait de +12,00 points (+0,15%) à 8 163,60 points. À Francfort, le DAX gagnait +107,34 points (+0,59%) à 18 368,65 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu -16,09 points (-0,04%) à 40 398,03 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de +144,68 points (+0,88%) à 16 618,32 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de +0,17 $US (+0,21%) à 82,12 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord affichait une hausse de +0,07 $US (+0,08%) à 86,82 $US.

Le contexte

Les investisseurs se sont tournés avant l’ouverture des marchés vers le moral des consommateurs en Allemagne, qui devrait poursuivre sa lente remontée en avril, mais qui reste freiné par les crises multiples et la faible confiance dans le redressement économique du pays, selon le baromètre GfK.

L’institut prévoit un indice à -27,4 points en avril, en hausse de 1,4 point par rapport à mars, qui avait amorcé une timide remontée après le creux de début d’année, a-t-il indiqué dans un communiqué. La confiance des consommateurs «progresse très lentement», observe Rolf Bürkl, expert du GfK, cité dans un communiqué.

Une reprise du PIB est escomptée plus tard dans l’année, selon la Banque fédérale allemande.

La baisse probable des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne à partir du milieu de l’année devrait y aider.

Ailleurs à l’agenda de la séance, les investisseurs seront attentifs à la publication aux États-Unis des commandes de biens durables pour février, puis à l’indicateur mesurant la confiance des consommateurs américains en mars (Conference board).

Au cours de la semaine, les marchés se concentreront «sur les chiffres de l’inflation qui seront publiés en Europe et aux États-Unis», commente John Plassard, spécialiste de l’investissement de Mirabaud.

L’indice américain de prix PCE, indicateur d’inflation préféré de la Fed, est particulièrement attendu vendredi, journée durant laquelle la plupart des marchés en Europe et aux États-Unis seront cependant fermés en raison du week-end de Pâques.

«L’indice PCE devrait indiquer une hausse mensuelle de 0,3% et une hausse annuelle stable de 2,8%» détaille Ipek Ozkardeskaya.

Aux États-Unis, les contrats à terme des principaux indices évoluaient entre +0,23% et +0,45%, laissant présager d’une ouverture en hausse.

En Asie, Hong Kong a gagné 0,88% et Shanghai 0,17%. Au Japon, l’indice vedette Nikkei a terminé stable (-0,04%).

Asos et Ocado à la fête à Londres

Le groupe de vente en ligne de vêtements Asos grimpait de plus de 9% après avoir annoncé une amélioration de sa rentabilité, malgré un recul de ses ventes pour son premier semestre décalé.

La société britannique de distribution alimentaire en ligne Ocado bondissait de plus de 8% après avoir signalé une hausse de plus de 10% des recettes d’Ocado Retail — une co-entreprise avec les supermarchés M&S — pour son premier trimestre décalé.

Déconfiture pour Atos

Le groupe informatique français, en pleine crise financière, a annoncé avoir enregistré une perte nette de 3,4 milliards d’euros en 2023 après d’importantes dépréciations d’actifs, alors que son endettement inquiète après l’échec récent de la vente d’une partie de ses activités.

Le titre chutait de 5,93% à 1,61 euro, alors qu’il s’échangeait aux alentours de 15 euros fin juillet 2023.

Le pétrole se stabilise

Les cours du pétrole se stabilisaient après leur hausse de la veille, oscillant entre gains et pertes après la résolution de «cessez-le-feu» de l’ONU, malgré des craintes quant à l’approvisionnement mondial de brut toujours présentes.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, grappillait 0,06% à 86,80 dollars et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, 0,16% à 82,08 dollars.

Sur le marché des changes, l’euro gagnait 0,17% face au dollar, à 1,0855 $US pour un euro.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts souverains se détendent légèrement aux États-Unis et en Europe.

L’or gagnait 1,10% à 2 195,73 $US l’once.

Le bitcoin reculait de 0,24% à 70 784 $US.