Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 11/02/2022 à 07:48, mis à jour le 11/02/2022 à 07:56

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 11/02/2022 à 07:48, mis à jour le 11/02/2022 à 07:56

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. L'inflation tenace continuait de dégrader les marchés actions, confrontés à une flambée plus forte que prévu des prix à la consommation en janvier aux États-Unis qui laisse présager un resserrement accéléré de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

Dans le sillage des places asiatiques, les indices européens perdaient du terrain. La tendance ne devrait pas s'améliorer à la Bourse de New York, qui avait fortement reculé jeudi à la suite des chiffres de l'inflation (+7,5% sur un an en janvier) qui ont poussé le rendement du 10 ans américain au-delà des 2%. 

Les contrats à terme sur les principaux indices signalaient une baisse avant l'ouverture.

 

Les indices boursiers à 7h44

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 21,00 points (-0,06%) à 35 118,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 2,75 points (-0,06%) à 4 494,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq lâchaient 8,00 points (-0,05%) à 14 693,00 points.

En Europe, les résultats étaient au rouge. À Londres, le FTSE 100 cédait 50,68 points (-0,66%) à 7 621,72 points. À Paris, le CAC 40 perdait 70,57 points (-0,99%) à 7 030,98 points. À Francfort, le DAX descendait de 21,14 points (-0,14%) à 15 469,30 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 116,21 points (+0,42%) à 27 696,08 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé en baisse de 17,69 points (-0,07%) à 24 906,66 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,36 $ US (+1,51%) à 91,24 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord augmentait de 1,25 $ US (+1,37%) à 92,66 $ US.

 

 

Le contexte

«Ce ne sont pas les doutes sur la croissance, mais bien les banques centrales qui sont en train d'appuyer sur le marché», en devant s'ajuster à une inflation plus tenace que prévu, explique Frédéric Rollin conseiller d'investissement pour Pictet AM, au cours d'un point en ligne.

L’accélération de l'inflation a renforcé les craintes que les mesures attendues de resserrement monétaire ne soient finalement plus importantes qu'anticipé alors qu'une grande partie des analystes prévoient désormais jusqu'à sept hausses de taux de la Fed cette année dont la première en mars.

Certains d'entre eux craignent même que la Fed opère un relèvement des taux de façon impromptue sans attendre la prochaine réunion officielle de son Comité monétaire les 15 et 16 mars, comme l'a suggéré jeudi un des membres de ce comité, James Bullard sur Bloomberg News.

Le patron de la Fed de Saint-Louis s'est dit convaincu de la nécessité d'augmenter les taux de 50 points de base en mars, soit le double de ce qui est communément appliqué, pour arriver à une hausse de 100 points de base, soit 1% au total d'ici juillet en réponse «à un choc inflationniste» non anticipé.

Cette perspective a donné lieu à un recalibrage énergique sur le marché obligataire: le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se maintenait au-dessus des 2% vendredi à 6h55, heure du Québec, un seuil franchi jeudi pour la première fois depuis juillet 2019.

Depuis des mois, les marchés spéculent sur le degré de réponse des banques centrales face à la montée des prix, qu'elles ont estimée longtemps comme transitoire avant de revoir leur copie face à une flambée des prix de l'énergie, ainsi qu'aux tensions sur les approvisionnements et la main-d’œuvre.

L'inflation va-t-elle faire perdre confiance aux consommateurs? Les investisseurs en sauront plus après l'indice de l'Université du Michigan de février.

Ils sont aussi sur le qui-vive quant à la situation internationale autour du dossier ukrainien, qui pourrait «vite s'emballer», selon Washington, malgré les efforts diplomatiques des dernières semaines.

Le titre du spécialiste de la livraison de repas Delivery Hero (DHER.DE) s'enfonçait de 10,3% à 41,70 euros, après avoir lâché 30% jeudi, les investisseurs ont été déçus par les résultats et prévisions de la jeune entreprise alors que tout le secteur, très recherché au début de la pandémie, a perdu en attractivité. La chute entre hier et aujourd’hui équivaut à environ 6 milliards d’euros de capitalisation partie en fumée en deux jours.

Les prix du pétrole augmentaient légèrement vendredi, portés par des prévisions optimistes sur la demande en or noir, conjuguées à une offre toujours limitée dans un marché tendu.

L'euro cédait 0,31% face au billet vert, à 1,1394 dollar américain.

Le bitcoin fléchissait de 0,74% à 43 544 $ US.

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