Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 02/05/2022 à 07:17, mis à jour le 02/05/2022 à 07:20

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 02/05/2022 à 07:17, mis à jour le 02/05/2022 à 07:20

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluaient dans le rouge lundi, plombées par des indicateurs économiques passables, alors que le reste des marchés est sur la défensive en amont de la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed).

Londres est pour sa part fermée en raison d'un jour férié, tout comme Hong Kong et Shanghai, ce qui réduit les volumes et exacerbe les variations.

Vendredi, la Bourse de New York a enregistré de sévères pertes. Le Nasdaq a notamment dégringolé de plus de 4% — et de plus de 13% sur le mois d'avril —, sa pire chute depuis 2008, tandis que le S&P 500 et le Dow Jones ont connu leur pire mois depuis mars 2020. Leurs contrats à terme annonçaient les trois indices en légère hausse avant l'ouverture pour cette première séance du mois.

 

Les indices boursiers à 7h11

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 133,00 points (+0,40%) à 33 015,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 15,00 points (+0,36%) à 4 142,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 63,50 points (+0,49%) à 12 915,50 points.

À Londres, le FTSE 100 était fermé pour cause de jour férié. À Paris, le CAC 40 retraitait de 87,98 points (-1,35%) à 6 445,79 points. À Francfort, le DAX reculait de 90,91 points (-0,64%) à 14 006,97 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 29,37 points (-0,11%) à 26 818,53 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong était fermé.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 3,13 $ US (-2,99%) à 101,56 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 0,16 $ US (+0,15%) à 109,50 $ US.

 

 

Le contexte

Les Bourses européennes ont connu un peu plus tôt une chute aussi brutale que spontanée juste avant 4h00, heure du Québec. L'indice de Paris CAC 40 s'est enfoncé de 3,4%, l'Eurostoxx 50 de 2,9% et à Stockholm l'indice OMX 30 a même dévissé de 8%, selon Bloomberg, qui affirme que l'opérateur responsable de la place suédoise examine ce mouvement.

La raison de ces variations est peu claire pour certains analystes, qui parlent même sur Twitter de «crack éclair».

Pour Andrea Tuéni, analyste de Saxo Banque, la publication d'une croissance du secteur manufacturier au plus bas depuis janvier 2021 dans la zone euro en avril (indice PMI Composite de S&P Global) est le seul indicateur notable pour les marchés ce lundi.

Le rapport a «mis en avant des tensions sur les approvisionnements», notamment en raison des confinements en Chine, et des perspectives assombries pour la demande qui montrent que «le secteur manufacturier en zone euro va traverser une période un peu compliquée», indique-t-il à l'AFP.

Andrea Tuéni ajoute que «ces chiffres font écho à ceux publiés en Chine»: l'activité manufacturière y est tombée en avril à son niveau le plus bas depuis février 2020 en raison des confinements de grandes villes du pays. 

Les mesures sanitaires ne s'assouplissent pas et, à Pékin, les autorités ont annoncé samedi les renforcer en rendant obligatoires de nouveaux tests pour accéder à certains lieux publics.

Tokyo a terminé en repli, attentiste avant la réunion de la Fed, avant de fermer trois jours pour la «Golden Week» au Japon.

Cependant, le mouvement de lundi matin est à remettre dans un contexte de forte volatilité qui anime les marchés depuis plusieurs semaines, les indices boursiers réagissant fortement à la moindre nouvelle concernant la situation en Chine, l'inflation, le contexte géopolitique et les politiques monétaires.

Les prix du pétrole étaient eux affectés par les craintes concernant la demande chinoise et par le 6e paquet de sanctions préparé par la Commission européenne contre l'écosystème pétrolier de la Russie.

Les investisseurs ont également en tête la réunion de politique monétaire de mardi et mercredi de la Fed.

Après une hausse de 0,25 point de pourcentage de ses taux directeurs en mars, la Fed entérinera cette fois-ci, sauf surprise, une hausse d'un demi-point de pourcentage et devrait également acter le début de la réduction de son bilan, pour tenter de lutter contre une inflation au plus haut depuis 40 ans aux États-Unis.

Les secteurs dépendants de la croissance économique reculaient lundi, comme l'automobile, avec Stellantis qui perdait 2,14%, Renault 1,38% et BMW 1,08%.

Le secteur technologique était lui en retrait face à la remontée des taux d'emprunt. STMicroelectronics cédait 3,22%, Dassault Systèmes 2,19% et Infineon 2,46%.

L'euro perdait 0,21% à 1,0523 dollar américain, un niveau historiquement bas. 

Le bitcoin gagnait 1,23% à 38 790 $ US.


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