Bourse: Wall Street termine le mois d'avril en sévère perte

Publié le 29/04/2022 à 10:50, mis à jour le 29/04/2022 à 16:57

Bourse: Wall Street termine le mois d'avril en sévère perte

Publié le 29/04/2022 à 10:50, mis à jour le 29/04/2022 à 16:57

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé la semaine sur une perte sévère, annihilant le vif rebond de la veille, et terminant le mois d’avril dans le rouge, plombée par la technologie.

 

Pour (re)consulter les nouvelles du marché  

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a cédé 359,06 points (-1,70%) à 20 762,00 points.

À New York, le S&P 500 a terminé en baisse de 155,57 points (-3,63%) à 4 131,93 points.

Le Nasdaq a terminé en baisse de 536,89 points (-4,17%) à 12 334,64 points.

Le DOW a perdu 939,18 points (-2,77%) à 32 977,21 points.

Le huard a lâché 0,0031 $US (-0,3905%) à 0,7780 $US.

Le pétrole a lâché 0,93 $US (-0,88%) à 104,43 $US.

L’or a gagné 5,70 $US (+0,30%) à 1 897,00 $US.

Le bitcoin a baissé de 1 366,75 $US (-3,43%) à 38 433,55 $US.

 

Le contexte

Sur le mois, le Dow Jones est en repli de presque 5%. Le Nasdaq en recul de plus de 13% et s’inscrit à son plus bas niveau depuis un an. Quant au S&P 500 avec une chute de presque 9% sur le mois, il accuse son pire mois depuis le début de la pandémie.

«Un large éventail de vents contraires pèse sur les marchés, parmi lesquels un cycle de resserrement agressif attendu de la Fed, mais aussi des confinements en Chine, des pressions inflationnistes persistantes, une hausse des taux obligataires et la récente hausse du dollar américain», soulignaient les analystes de Schwab

«Je ne crois pas que cela ait vraiment à faire avec les nouvelles macro-économiques, ce sont plutôt les mauvais résultats d’entreprises comme Amazon ou Apple qui pèsent sur le reste du marché», jugeait pour sa part Peter Cardillo de Spartan Capital.

Amazon (AMZN), une des plus grosses capitalisations du Nasdaq, a perdu beaucoup de poids (-14,05% à 2 485,63 $US) alors que le groupe de Jeff Bezos a accusé son premier déficit trimestriel depuis 2015.

Celui-ci est surtout dû à une révision à la baisse de la valeur de son investissement dans le constructeur d’automobiles électriques Rivian, mais le géant du commerce électronique voit aussi ses ventes pâtir de l’inflation et a réduit ses prévisions pour le trimestre prochain.

Apple (AAPL) qui a annoncé, après la clôture jeudi, des ventes record d’iPhones pour cette période de l’année, mais qui craint que les confinements en Chine et la suspension de ses activités en Russie ne pèsent sur ses résultats à venir, a lâché 3,66% à 157,65 $US.

Même Facebook (FB) (Meta) qui avait terminé jeudi sur un bond de 17% après des profits meilleurs qu’espérés et une bonne tenue des utilisateurs a cédé du terrain (-2,23%). À 193 $US, la valeur de l’action reste un tiers en dessous de son pic de fin 2021.

Les nouvelles macro-économiques relativement rassurantes sur les dépenses et la confiance des consommateurs n’ont pas conforté les indices. 

Les dépenses des consommateurs ont augmenté de 1,1% en mars, une hausse en partie due à l’inflation. Leurs revenus ont aussi progressé, mais dans une moindre mesure (+0,5%).

La confiance des consommateurs s’est nettement améliorée à 65,2 points (+9,8%) même si elle reste à un niveau très bas, selon l’estimation finale de l’enquête de l’Université du Michigan.

Quant à l’inflation, mesurée par l’indice PCE, le plus surveillé par la Banque centrale américaine (Fed), elle a progressé de 6,6% sur un an et de 0,9% sur un mois. Hors alimentation et énergie, l’indice a ralenti de façon marginale (-0,1 point de pourcentage), à 5,2%.

«La semaine prochaine, la clé sera la réunion monétaire de la Fed et la publication des chiffres du chômage pour avril», a indiqué Peter Cardillo.

Les marchés s’attendent à une hausse d’un demi-point de pourcentage (0,50%) des taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale comme l’a laissé entendre son président Jerome Powell qui a indiqué qu’un relèvement de cet ordre était « sur la table ».

Du coup, les taux obligataires se sont nettement tendus, grimpant à 2,92% contre 2,82% la veille.

Parmi les entreprises ayant annoncé leurs résultats vendredi, le géant pétrolier américain ExxonMobil (XOM) (-2,24% à 85,25 $US) a été pénalisé malgré un bond de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices trimestriels. Les analystes s’attendaient à mieux et ExxonMobil a aussi dû passer une grosse charge liée à son retrait de Russie.

Autre bénéficiaire de la guerre en Ukraine, qui a fait flamber les prix du pétrole, Chevron (CVX) a affiché un résultat net multiplié par quatre sur un an. Son titre a pourtant lâché 3,16% à 156,67 $US.

Tous les secteurs du S&P ont conclu dans le rouge à commencer par les titres de biens de consommation non essentiels (-5,92%) et l’immobilier (-4,90%), suivis des technologies de l’information (-4,14%)

 

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