Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 01/10/2021 à 08:07, mis à jour le 01/10/2021 à 08:57

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 01/10/2021 à 08:07, mis à jour le 01/10/2021 à 08:57

(Photo: 123RF)

Les marchés actions restaient prudents vendredi après la publication d'une accélération de l'inflation en zone euro, un sujet qui préoccupe les investisseurs depuis le début de la semaine. La Bourse de New York s'orientait vers une ouverture en petite hausse, profitant de la légère détente sur les taux d'intérêt souverains.

En Asie, Tokyo a terminé en forte baisse tandis que les marchés chinois sont restés fermés en raison d'un jour férié.

 

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h40, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 152 points, ou de 0,45%, à 33 874 points. Ceux du S&P 500 augmentaient de 17 points, ou de 0,40% à 4 314,75 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 39,75 points, ou 0,27 %, à 14 722,25 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,42%. À Paris, le CAC 40 avançait de 0,17% et à Francfort, le DAX oscillait l'équilibre à 15 256,85 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a plongé de 2,31%. Les marchés chinois étaient fermés en raison d'un jour férié.

Du côté du pétrole, vers 8h40, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,92% à 74,34 $US et le baril de Brent de la mer du Nord baissait de 0,69% à 77,77 $US.

 

Le contexte

Le taux d'inflation en zone euro a bondi en septembre à 3,4% sur un an, au plus haut depuis 13 ans.

Cette accélération de l'inflation n'a pas affolé les marchés, déjà nerveux après les chiffres de la veille concernant la hausse des prix en France et en Allemagne. 

Les tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d'intérêt souverains, qui ont atteint ces derniers jours des plus hauts de plusieurs mois. Même si la Banque centrale européenne, tout comme la Réserve fédérale, son homologue américaine, répètent que le phénomène est temporaire.

«L'inflation élevée va devenir un casse-tête pire que la pandémie, car au moins pour la pandémie, les banques centrales avaient des outils à utiliser. Avec cette inflation élevée, elles n'ont rien à faire», décrypte Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

C'est le secteur de l'énergie qui a connu de loin la plus forte hausse des prix le mois dernier (+17,4%) en zone euro. 

Ce matin, le prix du gaz a d'ailleurs atteint un nouveau pic: il a dépassé la barre des 100 euros le mégawattheure (MWh), peu après 2 h, heure du Québec, sur le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, une première.

«La crise énergétique que nous voyons en Europe et en Chine souligne la difficulté de rétablir une adéquation entre l'offre et une demande qui s'est fortement redressée», analyse Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de LBPAM. Un décalage qui crée des pénuries et affecte depuis plusieurs mois les chaînes de production mondiale.

L'indice PCE d'inflation aux États-Unis est également attendu en milieu de journée.

Les États-Unis ont évité in extremis la paralysie des services fédéraux en prolongeant le budget actuel jusqu'au 3 décembre, mais la menace d'un défaut historique sur la dette des États-Unis n'est pas écartée. 

À Francfort, BMW prenait 1,86% à 84,29 euros. Le constructeur automobile a relevé sa prévision de rentabilité opérationnelle à un taux compris entre 9,5% et 10,5% pour 2021, contre 7 à 9% initialement annoncé. RBC a relevé sa recommandation sur le titre.

Daimler montait de 1,41% à 77,83 euros. La scission historique du groupe, annoncée en février, est votée vendredi par les actionnaires lors d'une assemblée générale extraordinaire. 

À Paris, Stellantis lâchait 1,67% à 16,30 euros tandis que Renault gagnait 0,92% à 31,18 euros.

Le marché automobile français a reculé de 20,5% en septembre par rapport à septembre 2020 et les perspectives restent sombres pour la fin de l'année.

L'action de la société Oxford Nanopore, spécialisée dans le séquençage d'ADN et dont la technologie a permis d'aider à séquencer le virus derrière la COVID-19, prenait encore 4,83% à 642 pence après avoir fait des débuts éclatants la veille à la Bourse de Londres, avec une envolée de 44% sur la journée.

L'euro remontait de 0,20% face au billet vert à 1,1603 dollar américains, après un plus bas depuis juillet 2020.

Le bitcoin bondissait de 9,50% à 47 580 $US.

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