"Ce départ est beaucoup trop précipité, les investisseurs se sont laissé emporter par un élan d'optimisme trop appuyé", et le marché profite désormais "d'un scandale de corruption en Espagne et de données" mitigées pour prendre quelques bénéfices, a ajouté M. James.
Madrid fait face à un scandale de corruption dans lequel le nom du chef du gouvernement de droite, Mariano Rajoy, est apparu, ajoutant à la crise économique et sociale que traverse le pays une crise de confiance envers les dirigeants politiques et un profond malaise dans l'opinion publique.
D'autre part, le chômage est reparti à la hausse dans ce pays au mois de janvier après une légère baisse le mois d'avant.
L'Italie faisait aussi l'objet d'incertitudes politiques avant de nouvelles élections les 24 et 25 février.
Aux Etats-Unis, le rebond des commandes industrielles en décembre, après un recul en novembre, n'a pas suffi à redonner le sourire aux courtiers qui avaient anticipé une progression plus importante.
Cependant, pour Fred Dickson, de DA Davidson, "sachant que de nombreux investisseurs attendent un léger repli du marché pour investir leurs liquidités, le recul du marché ne devrait pas être trop profond ni trop long".
Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,973% contre 2,010% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,177% contre 3,208%.