Bourse: Wall Street termine en berne, les taux en hausse

Publié le 28/12/2022 à 10:04, mis à jour le 28/12/2022 à 17:04

Bourse: Wall Street termine en berne, les taux en hausse

Publié le 28/12/2022 à 10:04, mis à jour le 28/12/2022 à 17:04

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York, hésitante, a ouvert légèrement dans le vert mercredi, dans un marché peu fréquenté avant la fin d’une terrible année 2022 pour les actions.

Pour (re)consulter les nouvelles du marché 

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a retraité de 222,55 points (-1,14%) à 19 284,10 points.

À New York, le S&P 500 a cédé 46,03 points (-1,20%) à 3 783,22 points.

Le Nasdaq a terminé en baisse de 139,94 points (-1,35%) à 10 213,29 points.

Le DOW a clôturé en baisse de 365,85 points (-1,10%) à 32 875,71 points.

Le huard a reculé de 0,005 0 $ US (-0,676 2%) à 0,735 0 $ US.

Le pétrole a reculé de 0,75 $ US (-0,94%) à 78,78 $ US.

L’or a descendu de 11,10 $ US (-0,61%) à 1 812,00 $ US.

Le bitcoin a lâché 167,25 $ US (-1,00%) à 16 536,08 $ US.

 

Le contexte

La baisse des actions qui s’est accélérée en fin de séance est intervenue «dans un contexte d’échanges très légers pour cette fin d’année lugubre», ont résumé les analystes de Schwab.

Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans sont un peu remontés à 3,87% contre 3,84% la veille, ce qui se fait souvent au détriment du cours des actions.

«On est dans un marché baissier (“bear market”) et la grande leçon de 2022 est qu’il aura fallu respecter les risques», a commenté Adam Sarhan de 50 Park Investment.

«On fait face à plusieurs problèmes macroéconomiques (l’inflation, la guerre en Ukraine, les hausses de taux de la Fed) qui ont plombé les actions et ces problèmes restent encore à résoudre», a ajouté le spécialiste. «Mais la bonne nouvelle est que cette importante réduction des valorisations boursières peut ouvrir la porte au prochain marché haussier (“bull market”), a-t-il assuré.

L’analyste de 50 Park Investment signale toutefois qu’historiquement, lors des dernières grandes déprimes boursières en 2000-2002 avec l’éclatement de la bulle internet et en 2008-2009 avec celle de la bulle immobilière, le fond n’avait été touché qu’en mars.

“On n’a pas encore vu la capitulation de Wall Street, ce mouvement de ventes forcées. On l’a vu dans le secteur de la crypto mais pas encore à la Bourse”, prévenait l’analyste.

Parmi les bonnes nouvelles néanmoins, la réouverture de la Chine, avec la levée des restrictions sanitaires, pourrait relancer la demande. Mais, sur tous les marchés, des matières premières aux actions en passant par les devises, les investisseurs restent prudents sur le rythme de l’évolution de l’activité en Chine.

Étant donné la propagation du COVID-19 dans le pays, l’abandon rapide de la politique du “zéro Covid” par Pékin suscite l’inquiétude des pays étrangers. L’Italie vient d’annoncer l’imposition de tests aux voyageurs venant de Chine. Les États-Unis réfléchissent à des restrictions.

À la cote, dans un marché très peu actif ce qui amplifie les variations, Tesla, qui a plongé de 11,4% mardi, perdant 69% depuis début 2022, a redressé la tête mercredi en avançant de 3,31% à 112,71 dollars.

L’action du constructeur de véhicules électriques dirigé par Elon Musk accuse une des pires performances de l’année au sein du S&P 500, après la compagnie d’équipement électrique Generac (GNRC) (-74% depuis le début de l’année) et l’application de rencontres Match Group (MTCH) (-70%).

Autres grands noms du Nasdaq, Apple (AAPL) a perdu 3,07%, Amazon (AMZN) 1,47%.

Tous les secteurs du S&P 500 ont conclu dans le rouge, l’énergie en tête avec un repli de 2,22%.

La situation ne s’est guère arrangée pour la compagnie aérienne Southwest Airlines (LUV) qui a connu un long week-end de Noël catastrophique, contrainte d’annuler des milliers de vols quotidiennement depuis cinq jours, alors qu’un blizzard d’une ampleur historique s’est abattu sur une bonne partie des États-Unis. L’action a encore lâché 5,16% à 32,19 dollars après avoir plongé de presque 6% la veille.

Les autres compagnies aériennes ont aussi été sanctionnées comme Delta Air Lines (-2,77%), United (-2,38%) ou la compagnie à bas prix JetBlue (-2,98%).

 

 

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