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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a conclu en ordre dispersé, près de l'équilibre, une séance calme aux échanges peu fournis, les bourses européennes étaient fermées pour le lundi de Pâques.
La Bourse de Toronto a clôturé en hausse lundi, soutenue par une vigueur généralisée, tandis que les grands indices américains ont mis fin à la séance dans un ordre dispersé.
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Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX a clôturé en hausse de 79,13 points (+0,39%) à 20 275,82 points.
À New York, le S&P 500 a haussé de 4,09 points (+0,10%) à 4 109,11 points.
Le Nasdaq a cédé 3,60 points (-0,03%) à 12 084,36 points.
Le DOW a haussé de 101,23 points (+0,30%) à 33 586,52 points.
Le huard a cédé 0,0001 $US (-0,0111%) à 0,7405 $US.
Le pétrole a baissé de 0,79 $US (-0,98%) à 79,91 $US.
L’or a cédé 19,80 $US (-0,98%) à 2 006,60 $US.
Le bitcoin a récolté 1 044,94 $US (+3,71%) à 29 235,13 $US.
Le contexte
«La séance était très calme et les échanges légers, grosso modo nous étions les seuls ouverts», a résumé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.
Le Nasdaq et le S&P 500 ont largement récupéré le terrain qu’ils perdaient en première partie de séance, réagissant aux chiffres, plus faibles, mais encore solides, du marché du travail aux États-Unis publiés vendredi quand Wall Street était fermée pour le Vendredi saint.
«Finalement la bonne nouvelle de ce rapport sur l’emploi est que les salaires n’ont augmenté que modestement», de 4,2% sur un an, leur plus faible hausse depuis juin 2021. «C’est un bon signe, cela signifie qu’on va dans la bonne direction» quant à l’inflation, a ajouté M. Cardillo.
Toutefois, poursuivait l’analyste, «en raison de la publication d’un indice d’inflation mercredi, les investisseurs sont restés prudents».
Mercredi en effet, les marchés auront les yeux braqués sur l’indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis, mais également sur les minutes de la dernière réunion de la Fed.
Les analystes s’attendent à ce que l’inflation se replie à 5,1% sur un an, un plus bas en presque deux ans, contre 6% sur douze mois en février, selon les prévisions de la banque Wells Fargo.
«Les investisseurs sont un peu sur le mode +on attend de voir+» a résumé pour l’AFP, Patrick O’Hare de Briefing.com.
Sur le plan des valeurs, les grands noms de la technologie ont souffert. Apple (AAPL) a lâché 1,60% à 162 $US, Alphabet (GOOGL), la maison-mère de Google, a cédé 1,79% à 106,95 $US.
Le secteur des semi-conducteurs en revanche a connu une belle séance. Micron Technology (MU) s’est envolé de 8% après la nouvelle que le concurrent Samsung allait modérer sa production de puces afin de réduire le volume de ses stocks.
AMD (AMD) a gagné 3,26%, Nvidia, en perte en début de séance, a rebondi de 2%.
Tesla (TSLA) qui plongeait de plus de 4% à l’ouverture après avoir annoncé une nouvelle baisse de prix de ses véhicules électriques a redressé la barre pour ne plus céder que 0,30%.
Certains analystes ont jugé que cette réduction de prix, la cinquième de l’année pour le constructeur, était une bonne façon de gagner des parts de marché.
Parmi les grandes banques qui s’apprêtent à divulguer leurs résultats vendredi, JPMorgan Chase (JPM) a progressé de 0,33%, Wells Fargo (WFC) de 1,93% et Citigroup (C) de 1,44%.
Le spécialiste du gaz de schiste Pioneer Natural Ressources (PXD) a grimpé de 5,79% à 220 $US alors que le groupe pétrolier Exxon Mobil (XOM) (-0,44%) serait en discussion pour son rachat, selon des informations du Wall Street Journal.
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans ont grimpé à 3,41% contre 3,39% à la dernière clôture.
Les cours du pétrole eux ont reculé après trois hausses hebdomadaires alors que la place londonienne est restée fermée pour le lundi de Pâques.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a cédé 1,10% à 84,18 $US.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, a reculé de 1,18% à 79,74 dollars.
Le cours du brut était notamment brimé par une appréciation du dollar.
Le dollar américain gagnait 0,41% face à la devise européenne à 1,0860 $US pour un euro.
Par ailleurs, le yen faiblissait de 1,06% face au dollar à 133,58 yens, nettement lesté par les propos du nouveau gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) semblant exclure toute prochaine hausse des taux après dix ans de politique monétaire ultra-accommodante menée par son prédécesseur.
