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REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a prolongé son élan lundi, terminant en modeste hausse, mais sur de nouveaux records pour les trois principaux indices.

Les indices 

À Toronto, le S&P/TSX a terminé en hausse de 100,72 points (+0,47%) à 21 556,54 points.

À New York, le S&P 500 a monté de 4,17 points (+0,09%) à 4 701,70 points.

Le Nasdaq a augmenté de 10,77 points (+0,07%) à 15 982,36 points.

Le DOW a progressé de 104,27 points (+0,29%) à 36 432,22 points.

Le huard a récolté 0,0010 $US (+0,12%) à 0,8035 $US.

Le pétrole a haussé de 0,95 $US (+1,17%) à 82,22 $US.

L'or a avancé de 9,70 $US (+0,53%) à 1 826,50 $US.

Le bitcoin a gagné 3 527,36 $US (+5,61%) à 66 403,07 $US.

Le contexte

Les investisseurs se positionnaient pour accueillir des indicateurs d’inflation aux États-Unis mardi et mercredi ainsi que de nouveaux résultats de société.

L’indice des prix à la production américain (PPI) et celui des prix à la consommation (CPI) pour octobre sont très attendus mardi et mercredi par les investisseurs. Les analystes prévoient que l’inflation (CPI) ait accéléré à 5,9% sur douze mois au lieu de 5,4% en septembre.

Dans le même temps, l’humeur du marché a été « soutenue par les perspectives de dépenses budgétaires supplémentaires » avec l’adoption par la Chambre des représentants ce week-end du projet de loi très attendu sur les dépenses d’infrastructures de 1 200 milliards de $US, soulignaient les analystes de Wells Fargo.

Sur le plan des actions, l’avancée du Nasdaq a été plombée par la chute de Tesla (TSLA). Le titre du fabricant de voitures électriques a terminé en fort repli de 4,84% à 1 162,94 $US, bousculé par son patron Elon Musk au cours du week-end. Après avoir sollicité l’avis de ses abonnés sur Twitter, le fantasque entrepreneur s’est engagé à vendre 10% de ses parts.

Elon Musk possédait au 30 juin environ 17% des actions en circulation de Tesla, ce qui représentait environ 208,37 milliards de $US au cours de clôture de vendredi. S’il en écoule 10%, cela reviendrait à un peu moins de 21 milliards de $US d’actions soudainement lâchées sur le marché.

Google dans le club

Google (GOOG) ou plutôt sa maison mère Alphabet a fait parler de lui après avoir tutoyé en séance une capitalisation historique de 2 000 milliards de $US, alors que son titre grimpait pour la première fois à 3 000 $US par action. Cela l’a placé un instant au sein du club fermé des compagnies comme Apple et Microsoft dont la valorisation boursière dépasse ce cap.

L’action a finalement terminé à 2 987,03 $US grappillant 0,07%.

Regonflés par la réouverture des frontières américaines aux voyageurs vaccinés, les titres des compagnies aériennes ont grimpé Delta (DAL) (+0,81%), United (UAL) (+0,76%) et American Airlines (AAL) (+1,97%).

Le secteur pharmaceutique du S&P (+0,53%) a été dopé par des nouvelles positives du côté de Regeneron (REGN) qui a annoncé que son traitement d’anticorps de synthèse réduisait de 80% les risques de développer une forme symptomatique du Covid-19 pendant huit mois. Le titre du laboratoire a grimpé de 1,84%.

Le groupe américain de sécurité informatique McAfee (MCFE) (+0,16% à 25,50 $US) a annoncé avoir conclu un accord pour se vendre à plusieurs sociétés d’investissement pour un montant total de plus de 14 milliards de $US, à peine plus d’un an après avoir fait son entrée en Bourse.

Après la clôture, dans les échanges électroniques, la firme de paiements électroniques PayPal (PYPL) grimpait de 2,41% à 234 $US après avoir annoncé un accord avec Amazon (AMZN) pour présenter sur le site du géant du commerce électronique, son portefeuille de paiement Venmo.

Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à dix ans se sont légèrement tendus à 1,49% contre 1,45% vendredi et 1,60% juste avant la réunion de la Fed la semaine dernière.

Témoin de l’appétit pour le risque, le bitcoin grimpait de plus de 5% pour atteindre un nouveau record à 66 300 $US