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Les marchés boursiers évoluaient sur une note mitigée lundi, après une semaine marquée par de nombreux records, l'attention se concentrant avant tout sur l'inflation.
Après avoir battu de nouveaux records vendredi, les indices américains restaient sans direction claire encore.
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Les indices
Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 67 points ou de 0,19% à 36 282 points. Ceux du S&P 500 augmentaient de 2,25 points ou de 0,05% à 4 692 points alors que ceux du Nasdaq oscillaient l'équilibre à 16 353,25 points (2 points, -0,01%).
En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 baissait de 0,06%. À Paris, le CAC 40 montait de 0,22% et à Francfort, le DAX cédait 0,18%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de 0,35%. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a lâché 0,43%.
Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain progressait de 0,90% à 82,00 $US et le baril de Brent de la mer du Nord avançait de 0,80% à 83,40 $US.
Le contexte
Après deux semaines de réunion des grandes institutions monétaires mondiales, «le marché semble avoir conclu qu'au total les banquiers centraux allaient maintenir une position très accommodante pour encore longtemps», expliquent les analystes de La Banque Postale AM.
Les politiques monétaires, la croissance mondiale et les «très bons résultats, en moyenne», des entreprises lors du troisième trimestre expliquent que les marchés «continuent leur course vers les sommets», avancent-ils.
Mais l'inflation risque toujours de faire dérailler les indices. Un rythme plus soutenu qu'attendu peut peser sur les marges des entreprises, mais aussi rendre les Banques centrales moins avenantes envers le marché.
Cette tension persistera tant que l'inflation restera à un haut niveau, ce qui devrait toujours être le cas au moins pendant le premier trimestre 2022.
Les investisseurs attendent donc désormais de prendre connaissance de l'indice des prix à la production (PPI) et à la consommation (CPI) aux États-Unis mardi et mercredi.
Du côté des indicateurs, les exportations chinoises ont augmenté au-delà des prévisions en octobre, a annoncé dimanche l'Administration des douanes, notamment sur des marchés aussi stratégiques que les États-Unis.
Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des États remontaient légèrement après leur forte chute en fin de semaine dernière. Le taux à 10 ans américain s'établissait à 1,48%, en hausse de trois points de base.
Le constructeur automobile Honda (-3,34% à 3 295 yens) a drastiquement réduit vendredi ses prévisions de résultats annuels, affecté plus sévèrement qu'auparavant par les pénuries de composants et la hausse des coûts des matières premières.
Le fabricant de produits domestiques et d'adhésifs Henkel souffrait (-5,87% à 76,06 euros) après avoir taillé dans son objectif de rentabilité en raison de la hausse des prix des matières premières et du transport. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe qui détient notamment les marques Le Chat, Schwarzkopf, Bref ou Pattex, a progressé de 3,5% à 5,1 milliards d'euros.
Le constructeur Bouygues a été choisi par l'énergéticien Engie (+0,60% à 12,79 euros) pour lui céder Equans, son entité de services techniques dans l'énergie, une opération d'un montant de 7,1 milliards d'euros qui devient la plus importante de l'histoire du groupe français de BTP. Ce dernier perdait 5,39% à 33,67 euros.
Les cours du pétrole continuaient lundi de se remettre de l'accès de faiblesse de la semaine passée, nourris par la décision de l'OPEP+, l'adoption du vaste plan d'investissements dans les infrastructures aux États-Unis et une augmentation des tarifs d'Aramco vers l'Asie.
L'euro ne parvenait pas à rebondir durablement face au billet vert, après avoir atteint un plus bas en 15 mois vendredi en cours de séance. Il restait stable (+0,05%) à 1,1573 dollar américain.
Le bitcoin s'approchait de nouveaux records, grimpant de 4,85% à 65 920 $ US.
