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Les marchés boursiers nord-américains se remettent mardi matin de la dégringolade de la veille, la pire subie depuis l'éclatement de la crise financière de 2008.
À 9h30, dès l’ouverture des parquets, les indices de la Bourse de New York affichaient une hausse. Le S&P montait de 1,12%, le Dow Jones avançait de 0,70 %,et le Nasdaq grimpait de 1,46%. Au même moment, sur Bay Street, le S&P/TSX affiche une hausse de quelque 1%.
Une demi-heure plus tard, à 10 heures, la croissance se poursuivait de plus belle. Alors que le S&P/TSX de Toronto frôlait une croissance de 2%, le S&P 500 haussait de 2,01%, le Nasdaq montait de 2,46 et l'indice Dow Jones progressait de 1,68%
Par contre, les marchés asiatiques ont terminé en baisse alors qu’à la mi-séances, les bourses européennes prenaient des directions opposées. À Londres le FTSE 100 grimpait de 0,77%, le CAC 40 de Paris grimpait lui de 0,32%, alors que le Dax chutait de 0,86%.
En Asie, la Bourse de Hong Kong a terminé sa séance de mardi en chute de 5,66 %, pendant que celle de Tokyo a lâché 1,68 % et le parquet de Shanghai 0,03%.
Les mots pour le dire
Aujourd'hui, tous les regards se tourneront du côté de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui doit annoncer cette après-midi la dernière décision de son comité sur la politique monétaire. On s'attend bien sûr à ce que le taux directeur demeure inchangé. Les mots choisis par Ben Bernanke feront l'objet de toutes les interprétations par les analystes.
Les données sur la productivité des employés non agricoles et les coûts de la main-d'œuvre au deuxième trimestre seront aussi attendus aux États-Unis. Les économistes attendent un recul de 0,9 % de la productivité et une hausse de 2,4 % des coûts de la main d'œuvre.
Pendant ce temps au Canada, les mises en chantier pour le mois de juillet seront publiées. Les économistes sondés par Bloomberg s'attendent à 194 500 mises en chantier, en baisse par rapport aux 200 800 mises en chantier du mois précédent.
