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Wall Street a perdu ses gains de la semaine vendredi alors que les données sur l’emploi aux États-Unis a eu l’effet d’une douche froide sur les marchés. Le S&P 500 perd plus de 2% aujourd’hui et revient près de son niveau de vendredi dernier.

L’économie américaine n’a créé aucun emploi en août, mettant fin à dix mois consécutifs d'embauches nettes, selon des chiffres publiés vendredi à Washington par le département du Travail. C’est la première fois depuis 1945 où on n’enregistre ni gain, ni perte.

En comparaison, les économistes prévoyaient la création de 68 000 emplois en août, selon les données recensées par Bloomberg. La stagnation du marché de l’emploi ravive le spectre de la récession aux États-Unis.

À New York, le S&P 500 enlève 31 points, soit 2,31% à 1 174 points aujourd’hui. Pour la semaine, il recule de 0,17%. Le Dow Jones termine la séance en baisse de 253 points, soit 2,2%, à 11 240 points. C’est une perte hebdomadaire de 0,39%. Le Nasdaq s’enfonce de 2,58% à 2 480 points, le même niveau qu’à la clôture de vendredi dernier.

Signe de l’inquiétude, le rendement des obligations dix ans du gouvernement américain s’approche de son plancher record. Le rendement est même descendu sous les 2% au cours de la journée.

L’or, pour sa part, a profité des inquiétudes. Le métal précieux bondit de 3,03% à 1 884 $US, aujourd’hui. Le pétrole perd 2,59% à 86,63 $US.

Une bonne semaine pour Toronto

La déception s’est répercutée à Toronto, quoique dans une moindre mesure. Le S&P/TSX perd 98 points, soit 0,77%, à 12 602 points aujourd’hui. L’indice vedette canadien termine la semaine en bien meilleure posture que ses homologues américains avec une croissance de 2,23%.

Le dollar canadien termine la séance à 101,63 cents américains, en recul de 0,77% aujourd’hui.