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Les marchés boursiers canadiens et américains sont modestement sous leur cours de fermeture du vendredi précédent. La semaine a pourtant été haute en émotion avec l’espoir de voir les banques centrales intervenir, freiné par un retour abrupt à la réalité.

Cette semaine, le S&P\TSX à Toronto supprime 0,78%. À New York, le S&P 500 efface 0,74%, le Dow Jones recule de 0,96% et le Nasdaq perd 0,66%.

La semaine a commencé avec l’espoir de voir les banques centrales intervenir devant la détérioration de l’économie mondiale. La Fed a annoncé mercredi qu’elle prolongeait « l’opération twist » jusqu’à la fin de l’année. Malgré la déception de certains spéculateurs, les marchés n’en ont pas fait trop de cas la journée même.

La déception a été plus difficile à digérer jeudi en raison des signaux inquiétants en provenance des secteurs manufacturiers de la Chine, de l’Europe et des États-Unis. Le S&P\TSX a enregistré sa pire séance depuis novembre.

Vendredi

Vendredi, les principaux indices américains reprennent une partie du terrain perdu. La Bourse canadienne a alterné entre rouge et vert durant la séance.

La décote de 15 grandes banques occidentales, jeudi après la fermeture (mais hautement anticipé en après-midi de la même journée), ne fait pas trop mal au secteur.

La seule banque canadienne touchée, Banque Royale du Canada (RBC) voit sont action prendre 1,36% à 52,03$, dix minutes avant la fermeture.

Du côté américain, JP Morgan prend 2% à 36,22$ US, Morgan Stanley ajoute 1,5% à 14,17$ US et Bank of America s’apprécie de 1,39% à 7,93$ US.

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