Photo : Bloomberg
Les marchés boursiers s’enfoncent au début de la séance vendredi, plombés par la création d’emploi anémique aux États-Unis, le ralentissement économique en Chine et la situation en Europe où une baisse de l’activité manufacturière s’empile par-dessus la crise de la dette.
Vers 9h40, le baril de pétrole est celui qui perd le plus, chutant de 3,8 %, sous la barre des 85 $ US. Toronto de son côté lâche 1,15 %, et New York dévisse d’au moins 1,2 %.
Aux États-Unis, le taux de chômage a remonté pour la première fois en un an, à 8,2 %, alors que la création d’emploi en mai a connu son rythme le plus faible des 12 derniers mois.
En Europe, l’activité manufacturière a ralenti le mois dernier, pendant que le continent est déjà aux prises avec une aggravation de la crise de la dette à cause du secteur bancaire espagnol qui menace de s’effondrer.
En Chine, la croissance du secteur manufacturier a été quasi nulle le mois dernier.
Voici l’état de la situation à Toronto et New York vers 9h40
- Le S&P/TSX tombe de 130 points, ou 1,15 %, à 11 383 points;
- Le S&P 500 chute de 17 points, ou 1,3 %, à 1 293 points;
- Le Dow Jones s’enfonce de 151 points, ou 1,2 %, à 12 243 points;
- Le Nasdaq trébuche de 42 points, ou 1,5 %, à 2 785 points;
- Le baril de pétrole coule de 3,30 $ US, ou 3,8 %, à 83,23 $ US;
- L’once d’or bondit de 23 $ US, ou 1 45 %, à 1 587,70 $ US;
- Le dollar canadien se déprécie de 0,31 cent US, ou 0,3 %, à 96,44 cents US.
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