Et dans ce climat économique morose, "tout ce qui pourrait aider à relancer l'économie aidera les marchés financiers", souligne Marc Pado, analyste chez Cantor Fitzgerald.
Mais à 14 mois de l'élection présidentielle et quatre semaines après l'abaissement par Standard and Poor's de la note de solvabilité des Etats-Unis, M. Obama fait face à une opposition décidée à lui tenir tête, ce qui laisse présager un nouveau bras de fer au Congrès.
"Il faut que le Congrès se range derrière la loi pour l'emploi que le président va proposer" afin que l'économie soit stimulée, a jugé M. Johnson, mettant en garde contre le risque d'assister à des pertes boursières "aux cours des trois prochaines semaines".
En plus du discours de Barack Obama, les courtiers seront attentifs la semaine prochaine à la publication mardi de l'indice ISM d'activité dans les services pour août.
Le lendemain, la Fed doit présenter son livre beige sur l'état de l'économie américaine, qui devrait permettre d'entrevoir la nature des décisions très attendues qui seront prises les 20 et 21 septembre lors de la réunion de politique monétaire de la banque centrale.
Wall Street surveillera en outre l'évolution en juillet de la balance commerciale et des crédits à la consommation, dont les rapports seront publiés jeudi.