Bien que le Québec affiche aussi d’importants déficits, les finances publiques de la province reposent moins sur les prix volatils des matières premières que l’Alberta, observe M. Joffe. Ainsi, la probabilité que le Québec fasse défaut dans 20 ans est de 8,1%, une probabilité qui grimpe à 28,2 % sur un horizon de 30 ans.
À titre comparatif, l’Ontario affiche une probabilité de défaut de 42,9 % dans 20 ans et de 79,3 % dans 30 ans. L’Alberta, de 42,4 % dans 20 ans et de 79,3 % dans 30 ans.
Présentement, les taux d’intérêt à long terme des obligations provinciales n’illustrent pas les risques réels de défaut, possiblement parce que les investisseurs présument qu’Ottawa viendra à la rescousse des provinces en difficulté, croit l'auteur de l'étude.
Cela dit, aucune province ne risque de faire défaut à court terme, précise M. Joffe.