Semafo: Benoît La Salle explique pourquoi il quitte la direction

Publié le 09/08/2012 à 09:39, mis à jour le 09/08/2012 à 12:29

Semafo: Benoît La Salle explique pourquoi il quitte la direction

Publié le 09/08/2012 à 09:39, mis à jour le 09/08/2012 à 12:29

Par Suzanne Dansereau

LesAffaires.com - La chute boursière a-t-elle influencé votre décision?

Benoît La Salle- Le marché nous a pénalisé trop sévèrement pour nos résultats du deuxième trimestre. Cette réaction a en effet accéléré ma prise de décision. Les marchés boursiers, c’est comme au hockey : quand on a décidé qu’il vous faut un nouveau coach, vous avez beau avoir eu 14 années de grands succès, vous devez changer de coach. Mais cela va me libérer pour jouer un autre rôle.

LesAffaires.com- Quel est-il?

Benoît La Salle–Je dois être plus présent en Afrique, le contexte actuel le veut. D’abord, à titre de président de la filiale Énergie, je dirige deux projets majeurs, un hydro-électrique en Guinée et une centrale solaire au Burkina Faso.

Nous sommes en discussion pour deux autres projets énergétiques cette fois au Niger, un solaire et un hydro-électrique. Je souhaite que ces exploitations soient autonomes, non branchées au réseau, et si je réussis, ce sera une première en Afrique.

J’entends aussi renforcer mes relations gouvernementales. Nous sommes à une époque où le nationalisme minier est problématique. Les hautes directions des minières doivent accentuer leur présence sur le terrain pour bien gérer cet enjeu. La nomination du nouveau président me libérera pour ce défi.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.