Le président américain Barack Obama a accepté, mercredi, de repousser d'un jour la présentation de son plan pour l'emploi devant le Congrès, comme le lui avait demandé le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner.

Le discours du président devant les deux chambres du Congrès aura donc lieu le 8 septembre.

Plus tôt dans la journée, Barack Obama avait envoyé une lettre à John Boehner et au président du Sénat, Harry Reid, pour leur proposer une session conjointe des deux chambres du Congrès le 7 septembre afin de présenter son discours économique très attendu.

Mais M. Boehner lui a demandé de repousser son discours au lendemain, affirmant que le programme de la Chambre des représentants était trop chargé.

Le discours du président coïncidera donc avec le match d'ouverture de la saison de la NFL, un conflit d'horaire que la Maison-Blanche voulait éviter.

Mais le changement de date permettra aux candidats à l'investiture républicaine de tenir leur débat comme prévu le 7 septembre en Californie, sans être éclipsés par le discours du président.

Barack Obama devrait proposer des mesures destinées à relancer la création d'emplois et aider les plus pauvres ainsi que la classe moyenne, selon un haut responsable de la Maison Blanche. Le plan comprendra probablement des déductions fiscales ciblées et des mesures contre le chômage de longue durée.

Le chef de la Maison Blanche vient de traverser une période particulièrement difficile d'affrontement avec le Congrès sur le relèvement du plafond d'endettement des Etats-Unis, jusqu'à l'obtention in extremis fin juillet d'un accord prévoyant d'importantes économies budgétaires.

Le compromis n'a toutefois pas convaincu l'agence de notation Standard & Poor's, qui a dégradé d'un cran la dette souveraine des Etats-Unis, la faisant passer pour la première fois de l'histoire du pays de AAA, le maximum, à AA+.

L'économie et l'emploi devraient être des facteurs déterminants dans l'élection présidentielle de novembre 2012, à laquelle M. Obama briguera sa propre succession. Aucun président de l'histoire récente des Etats-Unis n'a été réélu avec un taux de chômage de 9,1 pour cent.