Mur budgétaire: les négociations piétinent, la tension au maximum

Publié le 30/12/2012 à 14:05, mis à jour le 30/12/2012 à 14:12

Mur budgétaire: les négociations piétinent, la tension au maximum

Publié le 30/12/2012 à 14:05, mis à jour le 30/12/2012 à 14:12

Par AFP

La tension monte entre les politiciens à l'approche de la date limite des négociations. Photo: Bloomberg

La tension est montée dimanche à Washington où les élus négociaient pour éviter in extremis aux Etats-Unis une cure d'austérité brutale dès lundi à minuit, Barack Obama et les républicains s'accusant mutuellement d'être responsables de la crise du «mur budgétaire».

Le président démocrate a assuré dans un entretien télévisé que ses adversaires politiques, qui contrôlent une partie du Congrès, n'arrivaient pas à accepter l'idée que «les impôts des Américains les plus riches devraient augmenter un petit peu» dans le cadre d'un accord budgétaire.

Ces déclarations ont provoqué une riposte vigoureuse du président républicain de la Chambre, John Boehner. «Les Américains ont élu le président Obama pour diriger, pas pour accuser», a-t-il lancé, en mettant en cause un refus du président de «tenir tête à son propre parti».

C'est dans cette ambiance délétère que les chefs de file républicain et démocrate du Sénat tentaient dimanche d'accoucher d'un compromis de dernière minute acceptable aussi bien par cette assemblée aux mains des démocrates que par la Chambre des représentants où les républicains dominent.

Si leurs efforts étaient infructueux, les mesures d'austérité qui se mettraient automatiquement en oeuvre le 1er janvier --hausse généralisée des impôts et coupes claires dans les dépenses de l'Etat fédéral-- risqueraient de faire retomber à terme la première économie mondiale dans la récession, ont prévenu des économistes, tandis que les marchés ont fait preuve de nervosité ces derniers jours.

Au centre du blocage figurent les allègements fiscaux hérités de la présidence du républicain George W. Bush. M. Obama veut les laisser expirer pour les foyers aux revenus supérieurs à 250000 dollars par an, tandis que les républicains ne veulent pas entendre parler d'une hausse des taux d'imposition et visent surtout les dépenses pour réduire le déficit.

«Bravo au président»

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