La somme des investissements étrangers que Montréal International (MI) se targue d'avoir attirés a chuté en 2010, un phénomène que son nouveau président-directeur général, Jacques St-Laurent, attribue au ralentissement économique, à la force du huard et à la concurrence des pays émergents.
L'année dernière, MI dit avoir contribué à attirer des investissements étrangers totalisant 576 millions $ dans la grande région métropolitaine alors qu'en 2009, le chiffre avait atteint 626,3 millions $.
L'organisme estime également avoir facilité la venue ou la rétention de 1473 travailleurs qualifiés étrangers ainsi que le transfert à Montréal du siège social d'Airports Council International, l'organisation qui regroupe les autorités aéroportuaires du monde, jusqu'ici établie à Genève.
La reprise économique devrait faire repartir à la hausse les investissements étrangers, a prédit M. St-Laurent jeudi, en marge de l'assemblée annuelle de MI.
Il a convenu que l'appréciation du dollar canadien ne facilitait pas les efforts de prospection internationale, mais il a assuré que, sur le plan des coûts pour les entreprises, Montréal demeurait fort concurrentielle par rapport aux autres grandes villes nord-américaines.
« Il ne faut pas perdre les pédales là-dessus », a-t-il lancé.