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Le fabricant américain de jouets Mattel a subi une chute de 61% de son bénéfice net au deuxième trimestre, marqué par une nette baisse des ventes de Barbie et de Fisher Price.

Le bénéfice net s'est établi à 28,3M$US, contre 73,3M$US un an plus tôt.

Ajusté par action, l'indicateur le plus suivi par les marchés, il est de 8 cents, en dessous des 18 cents attendus en moyenne par les analystes.

Le groupe espère relever la tête au deuxième semestre.

«Les résultats pour le trimestre n'ont pas été à la hauteur de nos attentes», a admis le PDG Bryan G. Stockton. «Nous avons vu une amélioration dans nos points de vente», a-t-il précisé, ajoutant qu'il faudrait encore l'accentuer dans la deuxième partie de l'année, période cruciale pour Mattel en raison de la période des fêtes.

«Au deuxième trimestre, nous avons fait des progrès significatifs (...) pour mieux positionner Mattel au deuxième semestre et au-delà», a estimé le patron du groupe californien, dont les comptes de cette première moitié de l'année ont été affectés par le poids de l'acquisition pour 423 millions de dollars des jeux de construction Mega, finalisée le 30 avril.

Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 9% à 1,06 milliard de dollars, en dessous des attentes des analystes, qui pariaient plutôt sur 1,19 milliard.

Le deuxième trimestre a été marqué par la poursuite de la baisse des ventes de la célèbre poupée Barbie. Elles ont reculé de 15%, après une baisse de 14% au premier trimestre.

Les poupées American Girl ont poursuivi elles sur leur lancée positive, avec des ventes en hausse de 6%, mais leur poids (83,1 millions de dollars de vente) ne permet pas de compenser le ralentissement du principal pôle du groupe qui regroupe Barbie et Monster High, dont les ventes (689 millions de dollars) ont baissé dans leur ensemble de 13%.

Les ventes du pôle de jeux pour jeunes enfants Fisher Price ont, elles, reculé de 17%.