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Groupe Colabor a affiché une faible croissance de ses ventes au deuxième trimestre dans un contexte qui demeure difficile, mais sa rentabilité a tout de même été affaiblie par un volume d’affaires moindre dans certaines de ses divisions.

Pour la période de trois mois terminée le 14 juin, le distributeur alimentaire a dégagé un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 9,50M$, comparativement à 9,73M$ au même trimestre un an plus tôt.

Le BAIIA est une mesure très suivie par les investisseurs dans le cas de Colabor.

Colabor a notamment amélioré sa rentabilité au sein de ses divisions de viandes et de poissons. En revanche, le volume d'affaires moins élevé dans ses divisions de Boucherville et de l'Ontario a grevé les bénéfices.

Le bénéfice net a pour sa part fléchi de 31% pour s’établir à 1,63M$ ou 0,06$ par action, contre 2,39M$ ou 0,09$ l’action un an plus tôt.

En dépit d’un contexte d’affaires corsé, la société de Boucherville se félicite d’avoir augmenté ses ventes de 0,4%. Celles-ci se sont élevées à 347,2M$, par rapport à 345,81M$ au trimestre comparable de 2013.

«Malgré un marché qui demeure toujours difficile, l'augmentation des ventes de Colabor reflète le succès des mesures mises de l'avant dans le cadre de son plan d'action», indique la société dans un communiqué.

La direction de l’entreprise prévoit procéder à un repositionnement de sa force de vente en Ontario, comme elle l’a fait dans l'Est du Québec l’automne dernier.

Dans le but de créer davantage de valeur pour ses actionnaires, Colabor dit poursuivre activement ses efforts «afin de renforcer davantage sa position concurrentielle dans ses marchés cibles».

Depuis le début de 2014, le titre de Colabor a reculé de 17%.