Les États-Unis : prévisions de croissance revues à la baisse

Publié le 27/07/2012 à 15:01

Les États-Unis : prévisions de croissance revues à la baisse

Publié le 27/07/2012 à 15:01

Par AFP

La Maison Blanche a révisé à la baisse ses prévisions de croissance vendredi, estimant que le PIB des Etats-Unis augmenterait de 2,6% en 2012 et 2013, tandis que le chômage ne devrait décroître que lentement et atteindre 7,6% de la population active fin 2013.

Le bureau du budget de la présidence américaine (OMB) a aussi révisé à la baisse le déficit budgétaire pour l'exercice 2012 qui prendra fin en septembre: 1.211 milliards de dollars (7,8% du produit intérieur brut), soit 116 milliards de moins que dans sa dernière projection, en février.

Les 2,6% de croissance prévus en 2012 et en 2013 dénotent un pessimisme accru de l'OMB depuis février, quand l'organisme avait calculé son projet de loi de finances initiale pour l'exercice budgétaire 2013 sur la base d'une croissance de 2,7% en 2012 et de 3,0% en 2013.

Ce budget prévoyait un taux de chômage à 8,9% fin 2012 et 8,6% fin 2012, mais l'OMB avait prévenu dès février que ces chiffres étaient dépassés, après une forte baisse enregistrée fin 2011 qui en avait faussé le calcul. Les nouvelles projections sont de 7,9% fin 2012 et 7,6% fin 2013.

La baisse du taux de chômage, actuellement de 8,2%, devrait donc être particulièrement lente et rester une faiblesse politique pour le président Barack Obama au moment où il va solliciter un second mandat, le 6 novembre prochain.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.