La recommandation, assimilée à une nouvelle taxe par certains, a aussitôt été rejetée non seulement par le gouvernement libéral, mais aussi par l'opposition officielle et l'Action démocratique.
Un porte-parole de la ministre responsable, Julie Boulet, s'est chargé de sceller le sort du rapport la semaine dernière en laissant savoir que le gouvernement n'avait pas l'intention de forcer les citoyens à mettre de l'argent de côté.
Pendant que le gouvernement reste les bras croisés, « plus de deux millions et demi » de travailleurs se dirigent vers une importante baisse de leur niveau de vie à la retraite, déplore M. Castonguay dans sa lettre aux journaux.
« Face à une telle perspective, comment réagissent le gouvernement et les partis d'opposition? Le gouvernement propose le maintien du statu quo, c'est-à-dire absolument rien. De leur côté, les partis d'opposition répondent par des voeux pieux. De la part de ministres et de députés qui vont bénéficier de généreuses pensions, c'est pitoyable », écrit l'ex-ministre.