La hausse a toutefois été limitée par une certaine incertitude entourant l'avenir de la Grèce -le marché se demandant si la cure d'austérité sera respectée et suffisante- mais aussi par des mauvais chiffres industriels chinois.
L'activité manufacturière s'est à nouveau contractée en février en Chine, selon un indice publié mercredi par la banque HSBC, qui estime que les risques pour la croissance économique du géant asiatique se sont renforcés.
"Ces informations à la baisse ont fourni un contrepoids aux craintes géopolitiques alimentées par l'Iran", a remarqué Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
Par ailleurs, les opérateurs attendaient les estimations hebdomadaires des stocks pétroliers américains par la fédération professionnelle API dans la soirée, avant les chiffres officiels du Département américain de l'Energie (DoE) jeudi. Les deux rapports ont été reportés d'un jour en raison d'une journée fériée lundi aux Etat-Unis.
Les analystes de Natixis ont indiqué s'attendre à une nouvelle hausse des réserves américaines. Mais avec les chiffres de l'activité industrielle et économique aux Etats-Unis qui "s'améliorent graduellement, il faut s'attendre à ce que les produits comme le diesel commencent à mieux s'écouler dans les semaines à venir".