Outre les problèmes rencontrés par l'oléoduc Seaway, dont des travaux d'accroissement de capacité devaient accélérer le désengorgement de Cushing pour transporter le pétrole excédentaire vers les raffineries, nombre d'entre elles « sont en pleine opération de maintenance », a ajouté M. Lipow.
D'autre part, « la nouvelle selon laquelle une panne survenue dans une raffinerie BP à Whiting (Indiana, centre des États-Unis) serait plus longue que prévu », a également pesé sur le brut, a renchéri John Kilduff, courtier pour Again Capital.
Des données mitigées sur l'économie des États-Unis, de mauvais augure pour la demande, n'ont pas manqué d'assombrir un peu plus l'humeur du marché.
Selon une estimation du département du Travail, la productivité des entreprises a enregistré au dernier trimestre 2012 son plus fort recul depuis près de deux ans aux États-Unis.
Les nouvelles inscriptions au chômage ont de leur côté reculé la semaine dernière dans le pays, mais moins que prévu par les analystes.
Le cours du Brent est resté quant à lui soutenu par le regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Le guide suprême du régime iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a opposé jeudi une fin de non-recevoir à l'offre américaine de négociations directes dans le dossier nucléaire controversé de l'Iran, au lendemain de la confirmation par Washington d'un durcissement des sanctions internationales contre Téhéran.