L'évolution de la situation en Iran, en conflit latent avec Israël, en Syrie, où les troubles persistent, ou au Venezuela, où l'actuel président Hugo Chavez brigue un nouveau mandat le 7 octobre, "peut à tout moment faire bouger les cours vers le haut ou le bas", a souligné M. Williams.
Dans ce contexte, "les prix restent vulnérables à des prises de bénéfices" après leur hausse de la fin de semaine dernière, a observé Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital.
Les courtiers restaient par ailleurs prudents avant la publication du rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves de pétrole des Etats-Unis.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 1,7 million de barils des stocks de brut lors de la semaine achevée le 28 septembre. Les stocks d'essence sont attendus en baisse de 400 000 barils, et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) en recul de 300 000 barils.