La grève de la construction a freiné l'économie québécoise en mai

Publié le 29/08/2017 à 12:08

La grève de la construction a freiné l'économie québécoise en mai

Publié le 29/08/2017 à 12:08

Par lesaffaires.com

Après avoir évolué sur les chapeaux de roue au cours des six derniers mois, l’économie québécoise a subi un coup de mou en mai, entre autres à cause de la grève dans le secteur de la construction.

Le PIB réel du Québec a fléchi de 0,4% en mai, après avoir enregistré six gains mensuels consécutifs.

L’économie du Québec a décéléré tandis que celle du Canada a enregistré une hausse de 0,6% au cours de ce mois.

La baisse du PIB réel de mai est principalement attribuable à la diminution de l’activité sur les chantiers de construction découlant de la grève des travailleurs au cours de la dernière semaine du mois, souligne dans une note Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.

Même en excluant ce secteur, le PIB aurait fait du surplace. Cela illustre une baisse de régime temporaire de l’économie de la province qui a étonné par sa vigueur au cours des derniers mois.

Mme Bégin croit toutefois que l’économie québécoise va retrouver son élan dans les prochains mois. Le secteur de la construction devrait avoir rebondi en juin après la fin de la grève.

L’incertitude alimentée par les politiques commerciales de Trump incite à la prudence, mais Desjardins continue de tabler sur une croissance plus qu’enviable de 2,5% pour l’économie québécoise en 2017.

La publication ce jeudi de l'Indice du baromètre des affaires de la FCEI devrait par ailleurs nous donner un aperçu de l'état d'esprit des entreprises en juillet.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.