Impôts rétroactifs : pas de catastrophe en vue

Publié le 25/09/2012 à 16:48, mis à jour le 25/09/2012 à 17:05

Impôts rétroactifs : pas de catastrophe en vue

Publié le 25/09/2012 à 16:48, mis à jour le 25/09/2012 à 17:05

Par Stéphane Rolland
Du côté d’Études économiques Desjardins, on refuse de se prononcer puisque trop d’éléments doivent encore prendre forme. « Il y a encore un manque à gagner pour financer l’abolition de la taxe santé ; il y aura d’autres mesures à être annoncé, explique Benoit P. Durocher. On peut aussi difficilement anticiper ce que feront les ménages avec l’argent qu’ils obtiendront de l’abolition de la taxe santé. »

En théorie, une baisse d’impôt est plus profitable à l’économie lorsqu’elle est remise aux ménages moins fortunés, explique M. Durocher, qui ne peut pas dire si ce sera le cas cette fois-ci. Pourquoi? Les personnes plus aisées peuvent davantage épargner tandis que les moins fortunés réinvestissent généralement, ce que l’État leur redonne. Les Québécois étant déjà endetté il est difficile de prévoir, ce qu’ils feraient de l’abolition de la taxe santé, nuance M. Durocher.

Stephen Gordon de l’Université Laval ne croit pas que l’argent remis aux ménages de la classe moyenne puisse donner un coup de pouce à l’économie. « Si nous étions en récession, cela aurait pu avoir l’effet d’un stimulus, mais la récession est terminée, répond-il. Cela n’aura pas d’impact.»

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