En vertu d’une convention entre les deux parties, Astral peut diffuser gratuitement 10% de son contenu sur Internet. Vidéotron soutient que l’accord ne vise que le contenu original et exclut les reprises, tandis qu’Astral soutient le contraire.
Astral souligne dans sa requête que Vidéotron a choisi de réduire le montant des redevances qu’elle lui verse le 17 octobre 2011.
En janvier 2012, Astral aurait réduit sa programmation sur Internet pour répondre aux demandes de Vidéotron, exigeant en échange les redevances passées au câblodistributeur, qui aurait refusé.
Le manque à gagner pour cet aspect du litige s’élève à 2,7 M$, selon la requête.
Selon La Presse, les tensions entre les deux parties ont grimpé d’un cran au printemps dernier lorsque Vidéotron a modifié sa méthode de calcul des redevances portant sur «le grand débrouillage», soutient Astral. Vidéotron utilise cette promotion pour attirer de nouveaux clients.
Rappelons que Québécor, propriétaire de Vidéotron, est un des plus fervents opposants à l’acquisition d’Astral Media par BCE.
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