Le groupe de radiodiffusion et télédiffusion montréalalais Astral Media réclame une somme de 4,3 M$ à Vidéotron dans une poursuite déposée le printemps dernier, selon La Presse.
Astral, qui possède de nombreuses chaînes de télévision spécialisées telles Canal Vie, D et Super Écran, accuse le câblodistributeur d’avoir réduit de «façon illégale et unilatérale» les redevances qu’elle lui verse.
Selon la poursuite, les tentions entre les deux géants du divertissement ont débuté en février 2011.
Vidéotron avait alors reproché à Astral de diffuser gratuitement une portion trop grande de son contenu sur son site Internet. Or, Vidéotron fait payer le même contenu à ses clients abonnés à ses services de câblodistribution.
Le contenu gratuit sur Internet en cause, page 2
En vertu d’une convention entre les deux parties, Astral peut diffuser gratuitement 10% de son contenu sur Internet. Vidéotron soutient que l’accord ne vise que le contenu original et exclut les reprises, tandis qu’Astral soutient le contraire.
Astral souligne dans sa requête que Vidéotron a choisi de réduire le montant des redevances qu’elle lui verse le 17 octobre 2011.
En janvier 2012, Astral aurait réduit sa programmation sur Internet pour répondre aux demandes de Vidéotron, exigeant en échange les redevances passées au câblodistributeur, qui aurait refusé.
Le manque à gagner pour cet aspect du litige s’élève à 2,7 M$, selon la requête.
Selon La Presse, les tensions entre les deux parties ont grimpé d’un cran au printemps dernier lorsque Vidéotron a modifié sa méthode de calcul des redevances portant sur «le grand débrouillage», soutient Astral. Vidéotron utilise cette promotion pour attirer de nouveaux clients.
Rappelons que Québécor, propriétaire de Vidéotron, est un des plus fervents opposants à l’acquisition d’Astral Media par BCE.
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