Des gains d’encore 5 à 7 % pour les actions, des pertes de 4% pour les obligations
Les indicateurs économiques avancés pointent vers une amélioration plus solide de l’économie mondiale. L’indicateur mondial des directeurs d’achat (PMI) (de 52,7 en juin) est le plus élevé en trois ans.
L’élan économique restera encore supérieur aux États-Unis qu’au Canada.
La croissance nourrira une hausse de 11% des bénéfices du S&P/TSX en 2014 et de 5,4%, en 2015, ainsi que de 10% en 2014 et de 8,5% en 2015 le S&P 500.
Un multiple de 16,5 fois les bénéfices de 2015 pour le S&P/TSX faut passer sa cible de 12 mois de 14200 à 15600.
Un multiple de 16 fois les bénéfices du S&P 500 augmente sa cible américaine de 1950 à 2050.
M. Delisle mise donc sur un rendement de 5 à 7 % pour les actions, d’ici 12 mois. Ce sont des rendements nettement plus modestes que celui de 24% pour le S&P/TSX depuis 12 mois et de 21 % pour le S&P 500.
Par contre, la hausse prévue de 1,25 à 1,40% des taux à long terme au Canada et aux États-Unis d’ici la fin de 2015 entraînera un recul de 4% des obligations.
Tout un contraste avec le gain de 4,8% de l’indice DEX des obligations canadiennes, au premier semestre.
En conséquence, M. Delisle augmente de 65 à 70 % sa répartition en actions et diminue de 30 à 25 % celle dans les obligations. Il conserve aussi 5 % d’encaisse pour parer aux imprévus.
Miser sur la croissance, mais pas les métaux