C'est aussi la position de Richard Fortin, cogestionnaire du Fonds de sociétés à microcapitalisation Franklin Bissett, un fonds ayant dégagé un rendement supérieur à son indice de référence depuis son lancement. «Nous ne spéculons pas sur des titres aurifères. Nous ciblons un groupe de 200 entreprises de meilleure qualité qui, en dépit de leur taille, sont bien gérées et rentables, avec un risque relativement inférieur à celui de l'ensemble des titres de petite capitalisation», explique-t-il.
La faible pondération en titres de produits matériels et l'absence de titres énergétiques découlant de son mandat axé sur les PME québécoises ont aussi contribué au rendement de 23,4 %, pour la période de six ans terminée le 31 décembre dernier, du Fonds croissance Québec Banque Nationale, dirigé par Marc Lecavalier.
Les titres industriels et de la consommation discrétionnaire comptent respectivement pour 29,8 % et 21 % du fonds. Un critère récurrent dans le choix des entreprises en portefeuille est leur croissance, non seulement interne, mais par acquisition. Des titres comme Groupe MTY, Stella-Jones, TransForce, Alimentation Couche-Tard, Héroux-Devtek et Groupe WSP Global en sont des exemples.
D'avoir sous-pondéré ou écarté d'un portefeuille pour une raison ou une autre le secteur des produits matériels et de l'énergie s'est avéré une bonne décision. Ces deux secteurs affichent des rendements annualisés de - 6,9 % et de - 3 %, respectivement, pour la période de cinq ans terminée le 31 décembre.